Veilleur, un emploi en mode proactif de 17 000 à 35 000 euros par an

Sommaire du dossier :

• Réinventer la veille : diversifier ses compétences pour survivre
• Veilleur, un emploi en mode proactif de 17 000 à 35 000 euros par an
• Où en est la veille aujourd'hui : l'offre, la demande et les outils
• Les 7 erreurs de la veille (et comment les éviter)
• Google vs Qwant : un combat stratégique
• Crédit Agricole : la veille en mode décentralisé

Toutes les questions que vous vous posez pour trouver un emploi de veilleur : quelles sont les compétences indispensables, les secteurs qui recrutent ou encore les attentes des entreprises ? Enfin, connaître les salaires habituellement proposés vous permettra de bien négocier votre embauche !

L'édition 2016 du baromètre emploi et compétence réalisé par Archimag et Serda Formation fait apparaître en ce qui concerne les veilleurs une forte demande autour de deux compétences : la synthèse et l'analyse. Environ deux tiers des offres relevées dans le secteur de la veille mettent ces deux aptitudes en avant. Le métier de veilleur ne se limite donc pas à la simple collecte d'information.

Rigueur, autonomie et curiosité sont les trois traits de personnalité les plus sollicités par les employeurs. Mais l'autonomie ne signifie pas travailler en solo : les candidats doivent être également en mesure de s'intégrer dans un groupe et de travailler en équipe. Ils doivent aussi être capables de travailler en mode proactif qui semble devenir un élément incontournable de la fonction de veilleur.

Et, sans surprise, la maîtrise des outils informatiques dédiés à la veille est considérée comme un prérequis indispensable, de même que la langue anglaise. La connaissance d'une autre langue étrangère est perçue comme un plus par environ un quart des employeurs.

Les secteurs qui recrutent et la rémunération

L'analyse des offres d'emploi publiées en 2015 sur le segment veille dresse un état des lieux des secteurs qui recrutent le plus : le trio de tête fait apparaître les services et le conseil (23 %), puis la banque-assurance (21 %) et l'industrie (13 %).

Du côté des rémunérations 40 % des offres proposent un salaire brut annuel situé entre 30 et 35 000 euros. Puis à parts égales de 20 %, on trouve des rémunérations situées entre 25 et 30 000 euros, entre 20 et 25 000 euros, et entre 17 et 20 000 euros.