Une rumeur diffamatoire sur Facebook : 1 100 euros !

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    Le délit de diffamation existe également sur les réseaux sociaux (PixaBay)
  • La cliente d'une discothèque a été condamnée pour avoir publié deux messages diffamatoires à l'encontre d'une boite de nuit.

    Le 11 février 2014, au lendemain d'une soirée dans une boîte de nuit de Noeux-les-Mines (Le Whizz), une jeune femme publiait sur Facebook un message vengeur : " Le Wizz en justice ! Dans la soirée de samedi les videurs ont jeté une jeune fille dehors ... cote casser ! ; Alors samedi les videurs du Whizz n’ont pas fait que jeter la jeune fille inanimé dehors ... un grand n’importe quoi" (sic). Ces propos ont été effacés au bout de quelques jours mais ils ont été consultés par plusieurs milliers d'internautes avant même leur suppression. La jeune femme les avait publiés sur la base d'affirmations d'un ami mais n'avait pas pris le temps de les vérifier. 

    Saisi par la société exploitant la discothèque, le tribunal correctionnel de Béthune (Pas-de-Calais) a condamné la jeune femme pour "diffamation envers particulier(s) par parole, écrit, image ou moyen de communication au public par voie électronique". Résultat : une facture salée pour la jeune femme. Le tribunal la condamne à 300 euros d'amende, 400 euros de dommages et intérêts, et 400 euros au titre de l'article 475-1 du code de procédure pénale. 

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    La photographie possède un pouvoir fascinant : celui de capturer un instant et de le figer pour l’éternité. Elle raconte des histoires, qu’elles soient personnelles ou collectives, qui traversent le temps et façonnent notre passé, notre présent et notre futur. C’est pourquoi les albums de famille jouent un rôle si important dans la construction de nos souvenirs. Mais avec l’avènement de l’intelligence artificielle générative, capable de créer des images de plus en plus proches de la réalité, une question se pose : comment cette technologie va-t-elle influencer notre mythologie familiale ? Serge Tisseron, psychiatre et docteur en psychologie, explore depuis longtemps nos relations avec les technologies. En cherchant à recréer une photographie de son enfance, il s’est intéressé aux liens entre mémoire, photographie et intelligence artificielle. Il revient sur l’origine de son livre "Le jour où j’ai tué mon frère - Quand l’IA fabrique la photographie de nos souvenirs", publié aux Éditions Lamaindonne.