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C’est une question à un million d’euros : où naît l’innovation ? Voit-elle le jour dans les laboratoires des universités ? Dans les pôles de compétitivité ? Ou bien dans les garages comme au temps où Steve Jobs et Steve Wozniak bricolaient leurs premiers Mac ?
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L'innovation vient de partout
« Pour innover il faut des espaces ouverts, autant de diversité que possible et se sentir libre de désobéir quand il le faut », estime Francis Pisani. Pour cet observateur baroudeur qui a vécu une quinzaine d’années dans la Silicon Valley, rien de mieux qu’un tour du monde de l’innovation pour comprendre comment les innovations voient le jour (L’avenir de l’innovation. Chroniques digitales d’un tour du monde - Observatoire Netexplo). Ses pérégrinations l’ont mené à Mexico, Dakar, Santiago du Chili, Singapour, Belgrade, Tokyo, San Francisco…
Son constat mérite d’être écouté :
« Contrairement à ce qu’on croit du côté de la Silicon Valley et de certaines institutions bien assises, le phénomène nouveau, impossible à contenir, c’est que l’innovation vient aujourd’hui de partout. Une tendance qui ne peut que s’accélérer ».
À ses yeux, les laboratoires n’ont pas le monopole de l’innovation, ni même la Silicon Valley qui a fini par lui donner « une épuisante impression de déjà vu ».
L’État a-t-il un rôle à jouer dans les processus d’innovation ? Francis Pisani rappelle que même la très libérale Silicon Valley a bénéficié du soutien de l’État, « ce que les chantres du modèle californien passent souvent sous silence ».
Mais il est vrai que la vitalité de la vallée californienne est également favorisée par un écosystème favorable : présence de nombreux chercheurs, implantation d’universités, appuis financiers…
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55 pôles de compétitivité
