Traduction automatique : DeepL est désormais valorisé à un milliard d'euros

  • deepl.png

    Traduction-automatique-DeepL-desormais-valorise-un-milliard-euros
    DeepL est disponible en version gratuite et en mode Premium (DeepL)
  • Le service allemand de traduction en ligne vient de procéder à une nouvelle levée de fonds de 100 millions d'euros qui le fait passer du statut de start up à celui de licorne.

    "L’année 2023 démarre sur les chapeaux de roue !" C'est ainsi que DeepL a annoncé une nouvelle levée de fonds d'un montant de 100 millions d'euros auprès de plusieurs investisseurs (IVP, Bessemer Venture Partners, Atomico et WiL). Le service allemand de traduction en ligne accède ainsi au statut de "licorne" puisqu'il est désormais valorisé à un milliard d'euros.

    Avec cette levée de fonds, "la société sera en mesure d’approfondir ses recherches, de diversifier sa gamme de produits et d’embaucher de nouveaux collaborateurs afin de transformer encore davantage les façons de communiquer à l’échelle de la planète" explique DeepL.

    DeepL en mode Premium

    Depuis son lancement en août 2017, DeepL a conquis un large public qui peut profiter d'une traduction performante sans bourse délier. Un an plus tard, c'est un mode Premium qui a vu le jour avec la commercialisation de DeepL Pro dont les tarifs s'échelonnent de 7,49 euros à 49,99 euros par mois et par utilisateur. A ce jour, 20 000 organisations auraient souscrit à l'un de ces abonnements.

    DeepL permet des traduire des textes dans 29 langues grâce à "des réseaux neuronaux qui surpassent largement ceux des autres systèmes de traduction automatique" se réjouit DeepL qui se présente comme "le meilleur service au monde dans ce domaine."

    À lire sur Archimag
    Les podcasts d'Archimag
    La photographie possède un pouvoir fascinant : celui de capturer un instant et de le figer pour l’éternité. Elle raconte des histoires, qu’elles soient personnelles ou collectives, qui traversent le temps et façonnent notre passé, notre présent et notre futur. C’est pourquoi les albums de famille jouent un rôle si important dans la construction de nos souvenirs. Mais avec l’avènement de l’intelligence artificielle générative, capable de créer des images de plus en plus proches de la réalité, une question se pose : comment cette technologie va-t-elle influencer notre mythologie familiale ? Serge Tisseron, psychiatre et docteur en psychologie, explore depuis longtemps nos relations avec les technologies. En cherchant à recréer une photographie de son enfance, il s’est intéressé aux liens entre mémoire, photographie et intelligence artificielle. Il revient sur l’origine de son livre "Le jour où j’ai tué mon frère - Quand l’IA fabrique la photographie de nos souvenirs", publié aux Éditions Lamaindonne.