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Un tiers des pertes de données se produit lors d'opérations de migration

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    57 % seulement des organisations disposent d'une sauvegarde de leurs données (PixaBay / Skeeze)
  • Les déplacements de données représentent des phases critiques auxquelles les entreprises sont peu préparées.

    C'est un chiffre qui va effrayer les gestionnaires de l'information. 32 % des organisations ont perdu leurs données à l'occasion d'une migration de données d'un support à un autre ou au cours d'une mise à jour de leur système. Et seulement la moitié d'entre elles (57 %) disposait d'une sauvegarde... Résultat : 75 % des organisations n'étaient pas capables de restaurer leurs données perdues et plus d'une sur cinq (23 %) incapable de retrouver une seule donnée !

    Selon une enquête de l'éditeur Kroll Ontrack menée auprès de 572 administrateurs informatiques dans le monde (Amérique du Nord, Europe, Asie), les phases de migration constituent des moments critiques en terme de sécurité de l'information : "les mises à jour et la migration font partie du quotidien en informatique, c'est donc inquiétant de voir qu'il y a autant d'entreprises victimes d'une perte de données parce que leurs protocoles de sauvegarde échouent" constate Antoine Valette, directeur commercial de Kroll Ontrack France.

    Attention aux mises à jour des systèmes d'exploitation

    Dans la moitié des cas, les pertes de données sont survenues pendant la migration vers un nouveau logiciel ou une nouvelle plateforme, à partir d'un ordinateur de bureau ou d'un ordinateur portable. 

    Quant aux mises à jour des systèmes d'exploitation, elles sont considérées comme les plus dangereuses par 39 % des répondants devant les clones des médias (22 %) puis les migrations physiques du matériel (20 %) ou la mise à jour du matériel (17 %).

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    La mise à disposition des décisions de justice en Open Data a vu le jour grâce à la loi pour une République numérique votée en 2016. Les articles 20 et 21 prévoient la mise en open data des quatre millions de décisions de justice produites chaque année par les tribunaux français. Camille Girard-Chanudet est chercheuse en sociologie au sein du Centre d’étude des mouvements sociaux. En 2023, elle a soutenu une thèse devant l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) : "La justice algorithmique en chantier, sociologie du travail et des infrastructures de l’intelligence artificielle". Dans ce cadre elle a rencontré les équipes de la Cour de cassation qui procèdent à l’anonymisation des décisions de justice.

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