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Indexation collaborative : les Archives départementales de l'Hérault ont besoin de vous

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    Une indexation collaborative à tous (AD 34)
  • Les AD 34 proposent aux internautes de contribuer à l'enrichissement d'une base de données consacrée aux soldats de la Première guerre mondiale.

    Internautes, à vos claviers ! Les Archives départementales de l'Hérault ont besoin de vous pour enrichir une base de données consacrée aux 137 000 soldats de l'Hérault et du Sud Aveyron engagés dans la Première guerre mondiale. 

    >Lire aussi : Archives : citoyens, rejoignez les bataillons de l'indexation collaborative !

    Ouverte à tous, cette indexation collaborative consiste à renseigner un certain nombre d'informations à partir des images mises à disposition : nom, prénom, date et lieu de naissance, degré d'instruction, numéro de matricule des soldats... "Le fruit de cette immense collaboration complétera le Grand mémorial, base de données des soldats de la Guerre 1914-1918" soulignent les AD 34. 

    Pour participer à ce projet, il suffit de s'inscrire sur le site des Archives départementales de l'Hérault en créant un espace personnel.

    Renseigner et déchiffrer

    Cette initiative d'indexation collaborative s'ajoute à celles qui sont lancées depuis plusieurs années en France et en Europe. Lancé en 2007, le projet PhotosNormandie a permis de documenter 4 000 photographies et 300 films relatifs à la Bataille de Normandie (juin-août 1944). 

    De son côté, le CERN (Centre européen de recherche nucléaire) a ouvert une plateforme afin de renseigner des milliers de photographies réalisées dans ses laboratoires entre 1955 et 1985.

    Au Royaume-Uni, la British Library a fait appel aux internautes du monde entier afin de déchiffrer un message gravé sur une épée du XIII​ème siècle jusqu'ici resté énigmatique...

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    La photographie possède un pouvoir fascinant : celui de capturer un instant et de le figer pour l’éternité. Elle raconte des histoires, qu’elles soient personnelles ou collectives, qui traversent le temps et façonnent notre passé, notre présent et notre futur. C’est pourquoi les albums de famille jouent un rôle si important dans la construction de nos souvenirs. Mais avec l’avènement de l’intelligence artificielle générative, capable de créer des images de plus en plus proches de la réalité, une question se pose : comment cette technologie va-t-elle influencer notre mythologie familiale ? Serge Tisseron, psychiatre et docteur en psychologie, explore depuis longtemps nos relations avec les technologies. En cherchant à recréer une photographie de son enfance, il s’est intéressé aux liens entre mémoire, photographie et intelligence artificielle. Il revient sur l’origine de son livre "Le jour où j’ai tué mon frère - Quand l’IA fabrique la photographie de nos souvenirs", publié aux Éditions Lamaindonne.
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