Publicité

Les archives fédérales suisses victimes de leur succès

  • archivesfed_suisses.jpg

    Les Archives fédérales suisses préparent un vaste projet d'accès en ligne (AFS)
  • Après avoir proposé aux citoyens helvétiques de commander des documents en lignes, les archivistes suisses croulent sous les demandes.

    Depuis le mois d'août 2019, les Archives fédérales suisses proposent un nouveau service aux citoyens helvétiques : commander des documents en ligne. Après avoir été numérisés, ces documents sont envoyés par courriel dans les deux jours ouvrés.

    Cette initiative a été couronnée de succès... au-delà des attentes des archivistes. "Les Archives fédérales ont été prises de court. Leur offre de numériser des dossiers gratuitement rencontre un succès fulgurant. A tel point que les collaborateurs sont sous l'eau et les clients doivent attendre jusqu'à sept semaines" explique La Tribune de Genève.

    Trois semaines après le lancement de cette opération, de "gros retards" étaient constatés. Au point que les équipes ont dû être étoffées pour répondre aux demandes des usagers. Ce sont désormais neuf opérateurs qui procèdent à la numérisation et à l'expédition des archives. 

    Portail d'accès en ligne

    Au-delà de cette numérisation documentaire à la demande, les Archives fédérales suisses (AFS) sont lancées dans un vaste projet d'accès en ligne de leur patrimoine avec notamment la création d'un portail : "il sera ainsi possible de bénéficier de l'ensemble des services des AFS en tout lieu et en tout temps : obtenir un renseignement, faire une recherche, consulter un document, commander une reproduction numérique ou encore déposer une demande de consultation" précisent les AFS. 

    Actuellement en phase pilote, ce portail fait l'objet de tests et devrait être opérationnel dans les semaines qui viennent. Les documents conservés aux Archives fédérales couvrent plus de 200 ans d’histoire suisse.

    À lire sur Archimag
    Les podcasts d'Archimag
    La mise à disposition des décisions de justice en Open Data a vu le jour grâce à la loi pour une République numérique votée en 2016. Les articles 20 et 21 prévoient la mise en open data des quatre millions de décisions de justice produites chaque année par les tribunaux français. Camille Girard-Chanudet est chercheuse en sociologie au sein du Centre d’étude des mouvements sociaux. En 2023, elle a soutenu une thèse devant l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) : "La justice algorithmique en chantier, sociologie du travail et des infrastructures de l’intelligence artificielle". Dans ce cadre elle a rencontré les équipes de la Cour de cassation qui procèdent à l’anonymisation des décisions de justice.

    Serda Formations Archives 2025

    Indispensable

    Bannière BDD.gif