Arles à l'heure du numérique !

Le smartphone, compagnon des Sentiers numériques ! DR

 

Le concept innovant des Sentiers numériques va être implanté dans la ville de 50 000 habitants, à partir du 29 juin 2012. Zoom sur une révolution culturelle qui propulse Arles au rang de smart city (ville intelligente).

Labellisés par Marseille Provence 2013 et reconnu par le ministère de la culture et de la communication, Les Sentiers numériques s’inscrivent dans une logique technologique et culturelle. Réalisé par la société VIDE Vibrant Design en collaboration avec la ville d’Arles, ce dispositif permet de découvrir la ville à l’aide de balises communicantes. Classée au Patrimoine mondial de l’humanité de l’UNESCO, la ville a su intégrer ces outils originaux au sein de son architecture. 

Ainsi, « ribandelles », « tabaluz » et « totems communicants » feront prochainement partie du vocabulaire courant. Explications :

- les ribandelles, rubans de lumière en fibre optique, invitent les promeneurs à observer les monuments, et plus généralement, l’environnement qui les entoure ;

- les tabaluz, lumineuses tablettes interactives, habillent les boîtiers des compteurs électriques. Pour le plus grand plaisir des passants, ces tablettes dévoileront des musiques, des monuments en réalité augmentée, des panoramas…

- les totems communicants, quant à eux, permettent le téléchargement d’applications créées par les Sentiers numériques. 

Véritable source d’information et de découverte, cette initiative s’inscrit également dans une démarche d’éco-efficacité. En effet, les balises sont éclairées par deux ou trois LED dotées, pour chacune d’entre elles, de trois Watts. En somme, trente ribandelles génèrent  la même énergie qu’une ampoule. De plus, tous les outils sont reliés à l’éclairage municipal ! 

 

 

Les podcasts d'Archimag
La photographie possède un pouvoir fascinant : celui de capturer un instant et de le figer pour l’éternité. Elle raconte des histoires, qu’elles soient personnelles ou collectives, qui traversent le temps et façonnent notre passé, notre présent et notre futur. C’est pourquoi les albums de famille jouent un rôle si important dans la construction de nos souvenirs. Mais avec l’avènement de l’intelligence artificielle générative, capable de créer des images de plus en plus proches de la réalité, une question se pose : comment cette technologie va-t-elle influencer notre mythologie familiale ? Serge Tisseron, psychiatre et docteur en psychologie, explore depuis longtemps nos relations avec les technologies. En cherchant à recréer une photographie de son enfance, il s’est intéressé aux liens entre mémoire, photographie et intelligence artificielle. Il revient sur l’origine de son livre "Le jour où j’ai tué mon frère - Quand l’IA fabrique la photographie de nos souvenirs", publié aux Éditions Lamaindonne.