Elargissement de la mémoire arménienne en ligne

Des collaborations avec la Bnf, le Matenadran et les Archives Nationales d'Arménie sont en voie d'être officialisées pour l'Aram Aram

 

L’Association pour la recherche et l'archivage de la mémoire arménienne (Aram) vient de renforcer le fonds de sa bibliothèque numérique avec plus de 40 000 nouveaux documents numérisés.

La bibliothèque numérique de l’Association pour la recherche et l'archivage de la mémoire arménienne (Aram) s’étoffe de plus de 40 000 pages numérisées destinées à renforcer un corpus déjà très vaste dédié à l’histoire de la communauté arménienne. Ces documents uniques ont été réunis à partir de plus de 300 fonds issus de donations familiales et individuelles, d’organisations et d’associations arméniennes. Ils viennent compléter l’offre déjà disponible de 51 livres en arménien, de 40 livres en français, de journaux (Pro Armenia, Haratch ou encore Martkotz), de collections de photographies et d’iconographies, de documents, etc.

L'objectif de l'association Aram est de "sauvegarder et valoriser le maximum de documents contenus dans son fonds documentaire afin de permettre au plus grand nombre, de les consulter, en particulier à travers les outils numériques". Dans cette optique, en tant que véritable ambassadrice de la mémoire arménienne, l’Aram a également mis en ligne sur son site Internet la liste des 5441 réfugiés arméniens ayant fui le génocide et installés au camp du boulevard Oddo, au nord de Marseille, en 1922 : les deux registres du camp ont été entièrement numérisés et intégrés en base de données indexées et constituent ainsi une source d’informations conséquente pour la généalogie.

Une dotation du ministère de la Culture doit prochainement permettre à l’association de poursuivre son travail avec la numérisation et la mise en ligne de 20 000 nouvelles pages.

Les podcasts d'Archimag
La photographie possède un pouvoir fascinant : celui de capturer un instant et de le figer pour l’éternité. Elle raconte des histoires, qu’elles soient personnelles ou collectives, qui traversent le temps et façonnent notre passé, notre présent et notre futur. C’est pourquoi les albums de famille jouent un rôle si important dans la construction de nos souvenirs. Mais avec l’avènement de l’intelligence artificielle générative, capable de créer des images de plus en plus proches de la réalité, une question se pose : comment cette technologie va-t-elle influencer notre mythologie familiale ? Serge Tisseron, psychiatre et docteur en psychologie, explore depuis longtemps nos relations avec les technologies. En cherchant à recréer une photographie de son enfance, il s’est intéressé aux liens entre mémoire, photographie et intelligence artificielle. Il revient sur l’origine de son livre "Le jour où j’ai tué mon frère - Quand l’IA fabrique la photographie de nos souvenirs", publié aux Éditions Lamaindonne.