Le catalogue Refdoc passe au libre accès

Actuellement, le nombre de documents déclarés en prépublication est d'environ 2000. OliBac

 

La bibliothèque numérique scientifique de l'Inist-CNRS, Refdoc, permet désormais d'accéder à des milliers de références bibliographiques en accès libre.

Près de 90 000 références bibliographiques sont désormais signalées comme étant en accès libre depuis le catalogue Refdoc, la bibliothèque numérique scientifique de l’Inist-CNRS.

Cette évolution répond à la volonté de l’Inist-CNRS de permettre aux communautés scientifiques d’obtenir les documents librement accessibles sur le web, en plus des 53 millions de références d’articles et ouvrages en science, technologie, médecine, sciences humaines et sociales, de 1823 à nos jours, que Refdoc propose déjà.

Pictogramme

Désormais, les articles présents dans Refdoc et qui sont disponibles en accès libre depuis les archives ouvertes ou les portails de revues en libre accès tels que HAL, Persée ou Revues.org, sont signalés par un pictogramme : un simple clic sur l’url affichée permet d’accéder alors au texte intégral.

L’Inist-CNRS précise que "si l’article est une postpublication, il n’est dès lors plus proposé à la vente. S’il s’agit d’une prépublication, nous avons pris l’option de laisser le choix à chaque utilisateur soit d’accéder gratuitement à la version prépubliée signalée soit de commander l’article dans sa version publiée".

Volonté nationale

Le 24 janvier dernier, lors des 5èmes journées Open Access, la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche Geneviève Fioraso avait réaffirmé le soutien du gouvernement au principe du libre accès à l’information scientifique. Cette évolution du catalogue Refdoc s’inscrit dans le cadre de cette volonté nationale en faveur du libre accès.

D’autres bases d’archives ouvertes seront implémentées courant 2014

 

Les podcasts d'Archimag
La photographie possède un pouvoir fascinant : celui de capturer un instant et de le figer pour l’éternité. Elle raconte des histoires, qu’elles soient personnelles ou collectives, qui traversent le temps et façonnent notre passé, notre présent et notre futur. C’est pourquoi les albums de famille jouent un rôle si important dans la construction de nos souvenirs. Mais avec l’avènement de l’intelligence artificielle générative, capable de créer des images de plus en plus proches de la réalité, une question se pose : comment cette technologie va-t-elle influencer notre mythologie familiale ? Serge Tisseron, psychiatre et docteur en psychologie, explore depuis longtemps nos relations avec les technologies. En cherchant à recréer une photographie de son enfance, il s’est intéressé aux liens entre mémoire, photographie et intelligence artificielle. Il revient sur l’origine de son livre "Le jour où j’ai tué mon frère - Quand l’IA fabrique la photographie de nos souvenirs", publié aux Éditions Lamaindonne.