La Cnil enregistre un nombre record de plaintes

La CNIL a reçu 5 738 plaintes en 2011 Archimag

 

En 2011, les plaintes ont augmenté de 19 % par rapport à 2010.

La  Commission Nationale de l'Informatique et des Libertés (CNIL) a reçu 5 738 plaintes en 2011 soit une augmentation de 19 % par rapport à l'année précédente. Cette hausse concerne particulièrement le "droit à l'oubli" sur Internet (+ 42 %) c'est-à-dire la suppression de contenus mis en ligne sur le web. Les plaintes concernent également le domaine de la vidéoprotection avec une hausse significative de 30 %.

"Le chiffre de 5738 plaintes reçues est le plus élevé jamais enregistré par la CNIL. Il témoigne de l'intérêt de plus en plus marqué des personnes pour la protection de leurs données et de la sensibilité de cette question à l'ère du numérique" souligne la Commission dans son rapport annuel. La CNIL indique qu'elle a procédé à 385 contrôles (+ 25 %) et adopté 1 969 décisions (+ 25,5 %). Au total, la Commission a prononcé 65 mises en demeure, 13 avertissements et 5 sanctions financières.

Depuis la loi LOPPSI 2 de 2011 sur la sécurité intérieure, les compétences de la CNIL ont été élargies à deux nouveaux domaines : le contrôle des dispositifs de vidéoprotection et  la notification de violations de données à caractère personnel.

Les internautes, quant à eux, disposent depuis 2010 d'un service de plaintes en ligne afin de faciliter leurs démarches auprès de la CNIL. Depuis le début de l'année 2012, plus de 40 % des plaintes sont reçues via ce service en ligne.

Les podcasts d'Archimag
La photographie possède un pouvoir fascinant : celui de capturer un instant et de le figer pour l’éternité. Elle raconte des histoires, qu’elles soient personnelles ou collectives, qui traversent le temps et façonnent notre passé, notre présent et notre futur. C’est pourquoi les albums de famille jouent un rôle si important dans la construction de nos souvenirs. Mais avec l’avènement de l’intelligence artificielle générative, capable de créer des images de plus en plus proches de la réalité, une question se pose : comment cette technologie va-t-elle influencer notre mythologie familiale ? Serge Tisseron, psychiatre et docteur en psychologie, explore depuis longtemps nos relations avec les technologies. En cherchant à recréer une photographie de son enfance, il s’est intéressé aux liens entre mémoire, photographie et intelligence artificielle. Il revient sur l’origine de son livre "Le jour où j’ai tué mon frère - Quand l’IA fabrique la photographie de nos souvenirs", publié aux Éditions Lamaindonne.