Le smartphone, nouvel outil de télétravail

Les smartphones s'invitent dans la vie privée Ed Yourdon

 

Une étude IDC pour Bouygues Telecom Entreprises indique que les salariés utilisent leur smartphone pour travailler sur leur temps personnel.

 Les chiffres parlent d’eux-mêmes : 

-72% des personnes sondées travaillent sur leur smartphone durant leur temps libre ;

-61% des salariés pourvus d’un smartphone admettent télétravailler, alors que le télétravail officiel est estimé à 9% sur l’ensemble des salariés ;

-52% des employés possédant un smartphone l’utilisent au sein de leur entreprise ;

-51% des salariés utilisent leur smartphone à des fins professionnelles.

Les entreprises permettent la mobilité informatique à leurs employés, grâce à leur équipement en outils nomades (PC portable et tablettes).  Toutefois, 52% des responsables informatiques d’entreprises affirment ne rien avoir prévu pour cette nouvelle organisation.

Cette étude dévoile ainsi un télétravail non formalisé, qui pèse sur les week-ends, les vacances, et même les repas de ces salariés en connexion permanente.  Un risque de sur-sollicitation s’affirme, avec une destruction progressive de la frontière entre vie privée et vie professionnelle.

Publié pour la deuxième fois par Bouygues Telecom Entreprises et IDC, l’observatoire de l’informatique et des télécoms au service des nouvelles organisations de travail est relatif au premier semestre 2012.

 

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La photographie possède un pouvoir fascinant : celui de capturer un instant et de le figer pour l’éternité. Elle raconte des histoires, qu’elles soient personnelles ou collectives, qui traversent le temps et façonnent notre passé, notre présent et notre futur. C’est pourquoi les albums de famille jouent un rôle si important dans la construction de nos souvenirs. Mais avec l’avènement de l’intelligence artificielle générative, capable de créer des images de plus en plus proches de la réalité, une question se pose : comment cette technologie va-t-elle influencer notre mythologie familiale ? Serge Tisseron, psychiatre et docteur en psychologie, explore depuis longtemps nos relations avec les technologies. En cherchant à recréer une photographie de son enfance, il s’est intéressé aux liens entre mémoire, photographie et intelligence artificielle. Il revient sur l’origine de son livre "Le jour où j’ai tué mon frère - Quand l’IA fabrique la photographie de nos souvenirs", publié aux Éditions Lamaindonne.