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Les enfants : petits usagers, grand public !

Opération piscine à livres à la Bibliothèque Chaptal (Paris). Bibliothèque Chaptal, Paris

 

Les enfants n’ont jamais cessé de fréquenter les bibliothèques, au point même de faire rajeunir, d’année en année, leur public. De quelle façon ces ambassades de la lecture réussissent-elle à séduire, en un seul lieu, toute une génération ?

« Moi j’adore aller à la bibliothèque ! J’y vais pour lire des livres sur les animaux et pour retrouver mon copain Romain », déclare Emma. A 6 ans, la petite fille est à l’âge d’or du public des bibliothèques, celui pour qui l’établissement dispose d’une image extrêmement valorisée. Associée au plaisir de lire, cette image est renforcée par la cohérence de l’écosystème dans lequel l’enfant évolue. Cette continuité toujours plus grande entre la bibliothèque, l’école et parfois même les familles aboutit à des résultats encourageants : en 2002, 92 % des moins de 15 ans déclaraient être déjà allés dans une bibliothèque au cours de leur vie

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La photographie possède un pouvoir fascinant : celui de capturer un instant et de le figer pour l’éternité. Elle raconte des histoires, qu’elles soient personnelles ou collectives, qui traversent le temps et façonnent notre passé, notre présent et notre futur. C’est pourquoi les albums de famille jouent un rôle si important dans la construction de nos souvenirs. Mais avec l’avènement de l’intelligence artificielle générative, capable de créer des images de plus en plus proches de la réalité, une question se pose : comment cette technologie va-t-elle influencer notre mythologie familiale ? Serge Tisseron, psychiatre et docteur en psychologie, explore depuis longtemps nos relations avec les technologies. En cherchant à recréer une photographie de son enfance, il s’est intéressé aux liens entre mémoire, photographie et intelligence artificielle. Il revient sur l’origine de son livre "Le jour où j’ai tué mon frère - Quand l’IA fabrique la photographie de nos souvenirs", publié aux Éditions Lamaindonne.