Numistral : inauguration de la bibliothèque numérique de la BNU

Le site de Numistral sera accessible le 4 octobre prochain. DR

 

La bibliothèque numérique de la Bibliothèque nationale et universitaire de Strasbourg (BNU) développée par la Bnf selon la même infrastructure que Gallica sera inaugurée le 4 octobre prochain.

Annoncée en février dernier, la bibliothèque numérique de la Bibliothèque nationale et universitaire de Strasbourg (BNU) Numistral sera inaugurée le 4 octobre prochain. Née d’un partenariat avec la Bibliothèque nationale de France (Bnf) et de la mise en place d’un processus technique et documentaire s’inspirant du projet Gallica, cette plateforme permet à la BNU de disposer d’un outil de diffusion autonome de ses collections numériques. Numistral est la première infrastructure s’inscrivant dans le projet de la Bnf "Gallica Marque blanche" permettant la création de bibliothèques numériques disposant des mêmes fonctionnalités que Gallica mais personnalisées aux couleurs d’un partenaire, en l’occurrence la BNU.

600 000 pages numérisées

25 To de données, 600 000 pages numérisées issues de près de 40 000 documents de toutes natures (manuscrits, livres, journaux, images, cartes et plans, monnaies et médailles) composent cette nouvelle plateforme, amenée à grossir de 200 à 300 000 pages chaque année. C’est sous licence ouverte, afin de facilité la recherche et l’exploitation des fonds, que l’ensemble des documents numérisés de la BNU seront diffusés. 

Evolutive et fonctionnelle, Numistral proposera dans un second temps des documents issus des collections d’établissements partenaires de la BNU pour certains projets particuliers (Université de Strasbourg, bibliothèques de la Ville, etc). Enfin, Numistral souhaitant devenir la principale bibliothèque numérique de référence sur l’Alsace, elle proposera également des collections de documents relatifs à cette région, issus de Gallica.

>>>Relire l’article d’Archimag de février dernier ici.

 

Les podcasts d'Archimag
La mise à disposition des décisions de justice en Open Data a vu le jour grâce à la loi pour une République numérique votée en 2016. Les articles 20 et 21 prévoient la mise en open data des quatre millions de décisions de justice produites chaque année par les tribunaux français. Camille Girard-Chanudet est chercheuse en sociologie au sein du Centre d’étude des mouvements sociaux. En 2023, elle a soutenu une thèse devant l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) : "La justice algorithmique en chantier, sociologie du travail et des infrastructures de l’intelligence artificielle". Dans ce cadre elle a rencontré les équipes de la Cour de cassation qui procèdent à l’anonymisation des décisions de justice.