Publicité

Réseau-Correct, une plateforme collaborative de correction pour Gallica

  • correct.png

    Interface d'édition de Réseau Correct (Réseau Correct)
  • La plateforme collaborative de correction Réseau-Correct fait appel aux internautes pour détecter les erreurs sur les documents de la bibliothèque numérique Gallica.

    Vous vous sentez l'âme d'un correcteur et vous souhaitez contribuer à un projet culturel de grande ampleur ? Le projet Réseau-Correct est fait pour vous ! Cette plateforme collaborative de correction propose aux internautes de corriger les documents numérisés issus de Gallica la bibliothèque numérique de la Bibliothèque nationale de France. 

    Lors de leur numérisation, les documents sont traités par des systèmes de reconnaissance optique de caractères (OCR) mais ceux-ci "laissent encore trop d'imperfections pour obtenir un document conforme à l'original" reconnaît-on à la BnF. Il arrive en effet que certaines graphies ne soient pas saisies par l'OCR en raison de leur ancienneté ou de l'illisibilité du document original. Il faut alors faire appel à des êtres humains pour détecter, analyser et corriger les erreurs restantes.

    222 correcteurs, 351 643 mots corrigés

    Pour contribuer au Réseau-Correct, une simple inscription suffit. L'internaute peut ensuite choisir le document qu'il souhaite corriger (Contes populaires du Cambodge, Traité général de cuisine maigre, Histoire philosophique et politique de l'occulte...). L'interface d'édition lui propose alors d'apporter sa propre correction ou de valider la production OCR. 

    A ce jour, 222 correcteurs sont inscrits à Réseau-Correct. Ils ont déjà corrigé 1 410 pages soit 351 643 mots.

    La plateforme réseau-Correct a été développée par des institutions publiques (BnF, universités de Lyon  et de Paris 8, ISEP, INSA) et des acteurs privés spécialisés dans le traitement documentaire (Orange, Jamespot, Urbilog, i2S).

    À lire sur Archimag
    Les podcasts d'Archimag
    Saison 2, Ép. 5 - Archimag Podcast vous propose d'aller à la rencontre de Christine Bard. Historienne, spécialiste de l'histoire des femmes, du genre, du féminisme et de l'antiféminisme, elle a codirigé l'ouvrage "Les féministes et leurs archives". Elle préside aussi l'association Archives du féminisme et copréside l'AféMuse, l'Association pour un musée des féminismes. Elle revient sur la notion d'archives des féminismes, mais aussi sur le fonctionnement du Centre des archives d'Angers et la genèse du futur musée.
    Publicité

    sponsoring_display_archimag.gif