SNCF : 100 000 ebooks disponibles dans sa nouvelle bibliothèque numérique

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    Tous les mois, une sélection de 10 livres dont un coup de cœur est proposée par l'application, ainsi qu'une sélection de livres régionaux pour faire découvrir la région dans laquelle les passagers circulent. (Pixabay/RyanMcGuire)
  • Le Thalys avait lancé le mouvement l'an dernier en offrant de la presse et des BD numériques gratuits à ses voyageurs. Si la SNCF avait suivi le mouvement pour les usagers de ses TER, elle lance aujourd'hui sa propre bibliothèque numérique, qui ne sera pourtant gratuite que pendant un mois et demi.

    La lecture reste le passe-temps favori des voyageurs de la SNCF. Selon une étude Ifop, 75 % de ses passagers déclarent en effet lire à bord de ses trains lors de trajets d'au moins une heure, et 33 % le font sur des terminaux numériques (liseuses, tablettes, smartphones).

    Forte de ce constat, le groupe ferroviaire lance aujourd'hui sa bibliothèque numérique SNCF e-livre, qui met à disposition de ses usagers 100 000 livres, entièrement gratuits pendant 45 jours. A partir de la mi-décembre, les ebooks seront disponibles via un abonnement illimité de 9,90 euros par mois. 5 000 livres resteront gratuits.

    Disponible même en dehors du train

    Cette nouvelle bibliothèque digitale est accessible depuis le site e-livre.sncf.com ou via l'application SNCF e-livre dédiée, téléchargeable depuis l'AppStore ou Google Play Stopre. Les ouvrages numériques peuvent être téléchargés où que vous soyez (à bord des trains ou pas), pour être ensuite consultés même sans connexion internet (le livre est ensuite stocké dans l'application) sur votre ordinateur, votre tablette ou votre smartphone (le service n'est pas disponible sur liseuses). Il est en revanche impossible de l'imprimer ou de le transférer.

    Les nouveautés restent à quai

    Peu de romans ou d'essais récents composent cette nouvelle bibliothèque digitale, essentiellement alimentée en classiques libres de droit, en livres pour enfants ou en livres pratiques. Par exemple, c'est seulement sous la forme d'extraits de 10 à 20 pages que les voyageurs pourront découvrir les derniers romans de la rentrée littéraire. La faute aux éditeurs, qui préfèrent miser sur les ventes en librairie de leurs nouveautés plutôt que sur les 65 % que leur reversera la SNCF, répartis entre les différentes maisons d'édition en fonction du nombre de pages lues.

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