Europeana relooke sa plateforme, qui devient Europeana Collections

  • europeana.jpg

    La nouvelle page d'accueil du portail Europeana Collections. (DR)
  • La plateforme est allée jusqu'à changer son propre nom, qui devient aujourd'hui Europeana Collections.

    La bibliothèque numérique européenne s'offre une nouvelle jeunesse. Huit ans après son lancement, Europeana vient de relooker le design de son portail internet afin d'offrir à ses visiteurs une expérience à la fois plus agréable et surtout plus claire. Une refonte destinée à aider les internautes à naviguer plus facilement et à mieux appréhender ses collections dont l'ampleur reste, il faut l'avouer, assez nébuleuse. Cette démarche passe d'ailleurs par un changement de nom : d'Europeana, la plateforme devient aujourd'hui Europeana Collections.

    Une recherche améliorée

    Europeana, c'est aujourd'hui 48 838 151 oeuvres d'art, objets, livres, vidéos et sons issus des collections numérisées issues de plus de 3 300 institutions européennes, telles que la Bnf ou le Louvre. Difficile pourtant de s'y retrouver parmi les longues listes de résultats qu'engendre la moindre recherche. La plateforme annonce avoir justement travaillé à l'amélioration de ses outils et filtres de recherche, et même avoir ajouté de nouvelles nuances pour la recherche d'images avec tonalité de couleur. 

    Moins de clics

    Autre promesse d'Europeana : vous perdrez désormais moins de temps à cliquer, et passerez plus de temps immergé dans le contenu culturel, grâce à des aperçus grand format, des fonctions "zoom" pour les images haute-résolution, un bouton de lecture instantanée pour les sons et les vidéos, et même une nouvelle option de téléchargement. De plus, la bibliothèque numérique européenne tient à clarifier les informations de copyright afin que chacun sache exactement ce qu'il a le droit de "faire" avec les trésors dénichés sur sa plateforme. Et avec près de 3 millions d'articles de qualité supérieure sous licence libre, il y a de quoi faire !

    Tri par thématiques

    Enfin, souhaitant donner plus de visibilité à ses collections, Europeana annonce les avoir organisées par thématiques telles que Europeana Musique ou encore Europeana Histoire de l'art. La mode et les articles de presse devraient suivre prochainement. 

     

    À lire sur Archimag
    Les podcasts d'Archimag
    La photographie possède un pouvoir fascinant : celui de capturer un instant et de le figer pour l’éternité. Elle raconte des histoires, qu’elles soient personnelles ou collectives, qui traversent le temps et façonnent notre passé, notre présent et notre futur. C’est pourquoi les albums de famille jouent un rôle si important dans la construction de nos souvenirs. Mais avec l’avènement de l’intelligence artificielle générative, capable de créer des images de plus en plus proches de la réalité, une question se pose : comment cette technologie va-t-elle influencer notre mythologie familiale ? Serge Tisseron, psychiatre et docteur en psychologie, explore depuis longtemps nos relations avec les technologies. En cherchant à recréer une photographie de son enfance, il s’est intéressé aux liens entre mémoire, photographie et intelligence artificielle. Il revient sur l’origine de son livre "Le jour où j’ai tué mon frère - Quand l’IA fabrique la photographie de nos souvenirs", publié aux Éditions Lamaindonne.

    sponsoring_display_archimag_episode_6.gif