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Affluences : une application pour connaître en temps réel la fréquentation d'une bibliothèque, d'un musée, d'une piscine ou d'un service public

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    Grégoire Tabard est le cofondateur d'Affluences, une application disponible sur l'App Store et Google Play pour connaître la fréquentation et le temps d'attente, voire de réserver sa place, dans les institutions, en temps réel. (DR)
  • Zoom sur Affluences, qui était la "start-up du mois" d'Archimag en octobre 2020. Rencontre avec Grégoire Tabard, le co-fondateur d'Affluences App, une application lancée en 2014 qui permet aux usagers et visiteurs de connaître l'affluence et l'attente en temps réel dans les bibliothèques, musées, piscines et services publics. 

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    Présentation d'Affluences :

    • Année de création : 2014
    • Effectif : environ 30 personnes
    • Bureaux : Paris, Barcelone, Rome, Berlin

    enlightenedLire aussi : Accès aux bibliothèques : Affluences lève 4 millions d'euros

    Affluences, c’est quoi ?

    Nous sommes une société qui propose aux usagers de connaître l’affluence en temps réel dans les bibliothèques, les musées, les piscines et les services administratifs.

    Que propose Affluences ?

    affluences-application-telephoneNous sommes partis d’une problématique : comment savoir s’il reste des places libres à la bibliothèque ? Notre application, disponible sur l’App Store et Google Play, permet de mesurer le temps d’attente en temps réel et d’anticiper sa venue dans les bibliothèques.

    En 2014, cette application permettait de connaître l’affluence à la Bibliothèque publique d’information du Centre Pompidou. Aujourd’hui, nous sommes en capacité de mesurer ce temps d’attente dans 800 bibliothèques en France.

    Avec les consignes sanitaires du Covid-19 qui imposent aux bibliothèques de revoir à la baisse leur jauge, Affluences permet désormais de réserver une place avant de se déplacer. Arrivé sur place, l’usager n’a plus qu’à scanner un QR code pour confirmer sa présence.

    Aujourd’hui, Affluences fonctionne avec d’autres institutions : musées, monuments, piscines, services administratifs…

    enlightenedLire aussi : Pourquoi existe-t-il si peu d'applications de bibliothèques ?

    Qui sont les clients d'Affluences ?

    Nous proposons un modèle B2B2C. Nous nous adressons aux institutions qui nous transmettent leurs données, puis renvoyons ces données vers l’usager final via notre application.

    Quel est le modèle économique d'Affluences ?

    Nous proposons aux institutions d’acheter ou de louer du matériel permettant de mesurer le nombre de personnes dans leur établissement. Quant à notre application, elle est gratuite pour l’usager et sans publicité. J’ajoute que nous ne monétisons pas les données anonymes qui nous sont transmises par les institutions avec lesquelles nous travaillons.

    En 2020, comment être disruptif dans le domaine du service aux usagers ?

    Il faut comprendre au mieux les besoins et s’imprégner du retour des utilisateurs. À notre lancement, nous avons été hébergés au sein de la BPI et avons recueilli les témoignages des usagers, mais aussi ceux des agents de la bibliothèque. Il s’agit d’une démarche d’amélioration en continu.

    enlightenedLire aussi : Affluences, une app pour ne plus faire la queue au musée

    Chez Affluences, on est plutôt Linux, Windows ou Apple ?

    Chacun est libre d’utiliser la plateforme qui lui convient.

    Qwant, Google, Bing ?

    Plutôt Google, mais certains d’entre nous utilisent Qwant.

    Cravate ou t-shirt ?

    À titre personnel, je porte des chemises, mais chacun est libre de s’habiller comme il veut !

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    La mise à disposition des décisions de justice en Open Data a vu le jour grâce à la loi pour une République numérique votée en 2016. Les articles 20 et 21 prévoient la mise en open data des quatre millions de décisions de justice produites chaque année par les tribunaux français. Camille Girard-Chanudet est chercheuse en sociologie au sein du Centre d’étude des mouvements sociaux. En 2023, elle a soutenu une thèse devant l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) : "La justice algorithmique en chantier, sociologie du travail et des infrastructures de l’intelligence artificielle". Dans ce cadre elle a rencontré les équipes de la Cour de cassation qui procèdent à l’anonymisation des décisions de justice.

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