Pour l'Association des conservateurs territoriaux des bibliothèques (ACTB), les conservateurs - bibliothèque et patrimoine - sont les grands oubliés de la réforme de la haute fonction public. William Jouve et Anaïs Laborde, respectivement président et vice-présidente de l’ACTB reviennent sur les revendications de l'association.
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Pourquoi avoir créé une association des conservateurs territoriaux de bibliothèques ?
Entre autres représentants de la filière culturelle, les conservateurs (bibliothèque, patrimoine) ont fait partie des grands oubliés de la réforme de la haute fonction publique au moment du rapport établi par Frédéric Thiriez en 2020 (Mission Haute Fonction Publique, février 2020) aboutissant à la création de l’Institut National de Service Public (INSP), qui remplace l’Ena.
Nous n’avons pas été consultés sur l’évolution de la fonction publique alors même que notre cadre d’emploi nous positionne comme de hauts fonctionnaires.
Cette méconnaissance de la part de l’institution, volontaire ou non, a servi de déclic pour la tenue de nos premières assises il y a deux ans, qui ont abouti à la création de notre association l’an dernier.
Quelles sont les revendications de l’ACTB ?
Notre association veut promouvoir notre cadre d’emploi et le revaloriser par le biais des grilles indiciaires comme des enjeux d’évolutions du métier. La définition statutaire des conservateurs territoriaux de bibliothèques qui « constituent, organisent, enrichissent, évaluent et exploitent les collections de toute nature des bibliothèques […] sont responsables de ce patrimoine et du développement de la lecture publique » a vécu.
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Notre formation à l’Institut national des études territoriales (Inet) est d’ailleurs davantage en phase avec les défis qui nous attendent une fois en poste : aide à la décision, management stratégique et opérationnel, conduite de projets innovants.Au-delà de cette réforme, quels sont les projets portés par lâ€....
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