Des caisses automatiques dans les supermarchés, des bornes d’enregistrement pour les bagages dans les aéroports, des hubs logistiques et des entrepôts bardés de technologies, etc. Tous les métiers sont en train de gagner en automatisation afin d’être plus efficaces et de permettre aux professionnels de s’orienter vers des tâches à plus forte valeur ajoutée. Les bibliothèques doivent emboîter le pas de ce mouvement…
Des bibliothèques en mal d’automatisation
Si les bibliothèques implantées dans les grandes villes disposent le plus souvent d’automates, les petites structures sont moins bien loties et beaucoup gèrent toujours “à la main” les prêts et retours de contenus empruntés. Or, le manque d'automatisation s'avère de plus en plus contraignant pour les bibliothécaires, obligés d’effectuer eux-mêmes l’enregistrement, la sortie et le rangement des documents empruntés. Il se traduit également par moins de liberté et de bien-être au travail : les troubles musculo-squelettiques sont fréquents chez les agents, en raison des postures statiques prolongées et de tâches de manutention.
Quelles solutions pour automatiser les bibliothèques ?
- La technologie RFID. Afin de rendre plus autonomes les bibliothèques sur les questions d’emprunts et de prêts, des étiquettes RFID sont apposées sur les livres et constituent une sorte de carte d'identité du livre que les automates peuvent reconnaître et valider à distance. Un simple portable équipé d’une application permettrait à l’emprunteur d’automatiser le processus de prêt.
- Les espaces de retour intelligent : Les bibliothèques avec les plus gros volumes de prêts peuvent être aussi équipées, en plus d’automates de prêts/retours, de trieurs permettant la répartition automatique des documents rendus dans différents bacs. Bibliotheca propose ainsi à la vente des étagères intelligentes qui, via la technologie RFID, reconnaissent le livre déposé sur l’étagère et vont le marquer comme “rendu”.
- Horaires hybrides et portiques de sécurité automatisés. L’extension des horaires peut motiver l’achat d’automates afin que les lecteurs puissent, en dehors des heures de travail effectif du personnel, emprunter ou rendre des livres.