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Dématérialisation des factures : 76 % des entreprises françaises équipées d'une solution

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    (Pixabay / JerzyGorecki)
  • L'obligation faite aux entreprises de migrer vers la dématérialisation des factures se traduit par une forte hausse de l'équipement de logiciels spécialisés. Les trois quarts d'entre elles sont désormais passés à la facture électronique.

    A la fin de l'année 2019, plus de trois quarts des entreprises françaises étaient équipées d'une solution de dématérialisation des factures. 76 % précisément soit un chiffre en croissance spectaculaire de 15 % par rapport à 2018. 

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    Selon la seconde édition baromètre "Dématérialisation des factures" réalisé par Best Practices et Generix Group, plusieurs facteurs expliquent cette tendance haussière : "l’obligation réglementaire  passe directement en première position avec 52 % des réponses contre 22 % en 2018. La recherche de gains de productivité et la réponse aux exigences clients restent toujours très bien placées avec 49 % chacune contre 51 % et 59 % préalablement".

    Prééminence des services en mode SaaS

    Dans leur grande majorité (75 %), les entreprises recourrent à un service en mode SaaS pour dématérialiser leurs factures. Mais il reste tout de même 17 % des entreprises qui continuent d'utiliser une solution sur site (on premise) : "en analysant les réponses, il s’agit dans la majorité des cas de solutions d’OCR ou de solutions métier (rapprochement de factures, comptabilité)" expliquent les auteurs de l'étude. 

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    Du côté de l'utilisation concrète des solutions, l’émission de factures vers les clients domine largement avec 71 % des usages (75 % en 2018) et le traitement des factures fournisseurs en second lieu avec 45,5 % (contre 41 %). Le principal changement porte sur la proportion d’usage pour les factures dites B2G (« Business to Government »), qui passe de 28 % à 42 %.

    Retard à l'allumage

    Pour le quart des entreprises qui ne sont pas encore dotées d'une solution, 60 % d'entre elles déclarent avoir un projet d'équipement à moyen terme. Ce retard à l'allumage s'explique par diverses raisons : le manque de temps ou de compétence interne dans 66 % des cas, la faiblesse des volumes, le manque de retour sur investissement, la résistance des utilisateurs...

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    Rencontre avec Stéphane Roder, le fondateur du cabinet AI Builders, spécialisé dans le conseil en intelligence artificielle. Également professeur à l’Essec, il est aussi l’auteur de l’ouvrage "Guide pratique de l’intelligence artificielle dans l’entreprise" (Éditions Eyrolles). Pour lui, "l’intelligence artificielle apparaît comme une révolution pour l’industrie au même titre que l’a été l’électricité après la vapeur".
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