Alors qu'elle se profile à l'horizon, la facturation électronique obligatoire est désormais connue par 74 % des entreprises de 10 à 249 salariés. Un chiffre en hausse qui ne doit cependant pas cacher une réalité : 26 % d'entre elles déclarent ne pas avoir connaissance de cette échéance qui s'imposera progressivement à partir du 1er septembre 2026.
Selon le baromètre 2025 réalisé par OpinionWay pour le CNOEC (Ordre des experts-comptables) et ECMA, une entreprise sur cinq se dit déjà opérationnelle ou a un plan d’action en cours. Dans le détail, ce sont surtout les PME qui sont les plus aguerries. Nouvelle rassurante : 73 % des entreprises déclarent avoir déjà déployé ou défini un plan d’action. Et s'il reste des entreprises à informer, une majorité (66 %) estiment le processus en cours est clair.
En attente de renseignement et de test
Pour autant, la connaissance de cette réforme est perfectible. "La pédagogie reste à travailler auprès d’un tiers des entreprises" constate le baromètre : "en cas de mauvaise compréhension, les entreprises soulignent toujours un manque d’informations, de communication et d’accompagnement technique". Elles sont notamment en attente de renseignement sur les plateformes de dématérialisation partenaires (PDP) et leurs opérateurs pour 31 % d'entre elles." Et 29 % demandent des tests des PDP et des opérateurs de dématérialisation (OD).
Pour les entreprises interrogées, ce rôle de conseil doit d'abord être joué par les cabinets d'expertise comptable devant les éditeurs de solutions et les banques.
Le baromètre de la facturation électronique a été réalisé par OpinionWay pour le CNOEC et ECMA auprès d'un échantillon de 401 entreprises de moins de 250 salariés interrogées entre le 10 février et le 6 mars 2025.