Les archives polaires françaises s'enrichissent de plusieurs centaines de photographies

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    Port-aux-Français, sur les îles Kerguelen, le 2 janvier 1950 (Fonds Francis Armengaud / Archipôles)
  • Plus de 600 photographies réalisées dans l’archipel Kerguelen entre 1927 et 1981 viennent d'être versées sur le portail Archipôles.

    Les Terres australes et antarctiques françaises (TAAF) ont récemment versé 626 images sur le portail Archipôles. Ce corpus photographique provient de prises de vues réalisées dans l’archipel Kerguelen entre 1927 et 1981. Il est également composé de deux fonds privés : le fonds Pierre Petit et le fonds Francis Armengaud.  

    "Numérisées en 2021 et 2022, ces photographies témoignent notamment des activités d’élevage et de la tentative de colonisation conduites à la fin des années 1920 sur le site de Port-Couvreux, de la construction de Port-aux-Français en 1950 et des festivités marquant l’hivernage telle que la Midwinter" epliquent les TAAF.

    Photographies, films, documents, et cartes

    Le portail Archipôles regroupe les archives polaires de l’Institut polaire français Paul-Emile Victor (IPEV), des Terres australes et antarctiques françaises (TAAF) et des Expéditions polaires françaises (EPF). Il offre à tous les internautes un accès à des photographies, des films, des documents, des cartes et du mobilier liés à l'histoire française aux pôles.

    Les Terres australes et antarctiques françaises sont formées par l’archipel Crozet, les îles Kerguelen, les îles Saint-Paul et Amsterdam, la terre Adélie et les îles Éparses. Ces dernières rassemblent les îles tropicales de l’archipel des Glorieuses, l’île Juan de Nova, l’île Europa, l’atoll Bassas da India dans le canal du Mozambique, et l’île Tromelin au nord de La Réunion.

    Sur le même thème : Archipôles : voyagez dans les archives polaires françaises et vivez les expéditions par procuration.

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    La photographie possède un pouvoir fascinant : celui de capturer un instant et de le figer pour l’éternité. Elle raconte des histoires, qu’elles soient personnelles ou collectives, qui traversent le temps et façonnent notre passé, notre présent et notre futur. C’est pourquoi les albums de famille jouent un rôle si important dans la construction de nos souvenirs. Mais avec l’avènement de l’intelligence artificielle générative, capable de créer des images de plus en plus proches de la réalité, une question se pose : comment cette technologie va-t-elle influencer notre mythologie familiale ? Serge Tisseron, psychiatre et docteur en psychologie, explore depuis longtemps nos relations avec les technologies. En cherchant à recréer une photographie de son enfance, il s’est intéressé aux liens entre mémoire, photographie et intelligence artificielle. Il revient sur l’origine de son livre "Le jour où j’ai tué mon frère - Quand l’IA fabrique la photographie de nos souvenirs", publié aux Éditions Lamaindonne.

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