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« Autour de la moitié des prêts ont été faits à partir d’un automate l’an dernier », précise Marie-Martine Tomitch, directrice adjointe de la bibliothèque universitaire de Paris 1. Installé depuis quatre à cinq ans en salle de lecture dans le but de soulager la charge de travail des magasiniers, « l’automate a été bien perçu par l’équipe », affirme la directrice. Une attitude compréhensible au vu des chiffres de fréquentation de la BU : près de 98 000 prêts par an pour 15 000 inscrits, avec des pics de 3 000 entrées quotidiennes en 2007. D’autres BU ont franchi le pas, comme Lyon 3.
 

Les podcasts d'Archimag
La photographie possède un pouvoir fascinant : celui de capturer un instant et de le figer pour l’éternité. Elle raconte des histoires, qu’elles soient personnelles ou collectives, qui traversent le temps et façonnent notre passé, notre présent et notre futur. C’est pourquoi les albums de famille jouent un rôle si important dans la construction de nos souvenirs. Mais avec l’avènement de l’intelligence artificielle générative, capable de créer des images de plus en plus proches de la réalité, une question se pose : comment cette technologie va-t-elle influencer notre mythologie familiale ? Serge Tisseron, psychiatre et docteur en psychologie, explore depuis longtemps nos relations avec les technologies. En cherchant à recréer une photographie de son enfance, il s’est intéressé aux liens entre mémoire, photographie et intelligence artificielle. Il revient sur l’origine de son livre "Le jour où j’ai tué mon frère - Quand l’IA fabrique la photographie de nos souvenirs", publié aux Éditions Lamaindonne.