à l'étranger

DR

 

au Royaume-Uni

Lancé en 2010, le portail Data.co.uk propose plus 7 700 jeux de données publiques consacrées au transport, à la santé, à l'environnement ou à l'état civil... La plateforme est servie par une remarquable ergonomie qui permet de filtrer les dizaines de milliers de documents par « nations » (Angleterre, Pays-de-Galles, Ecosse, outre-mer...), par formats (Excel, HTML...) ou par mots-clés.

Dès la page d'accueil, une rubrique est promise à un certain succès : « comment votre argent est-il dépensé »... Y sont présentées les dépenses du  gouvernement ventilées par ministère.

Le Premier ministre David Cameron, dont on dit qu'il a personnellement supervisé l'open data, confie dans une vidéo que le Royaume-Uni nourrit avec ce portail « l'ambition d'être l'un des gouvernements les plus transparents du monde »...

à data.gov.uk

en Belgique

L'administration belge met à disposition des internautes des données produites par les services publics fédéraux et les institutions publiques fédérales. Celles-ci « peuvent être utilisées gratuitement, uniquement à des fins personnelles ». Le portail quadrilingue donne accès à un vaste ensemble de données : qualité de l'air, marché du travail, formation professionnelle, et même la liste des contrôles de vitesse annoncés ! Les internautes sont par ailleurs invités à soumettre des applications afin d'améliorer la présentation et la lisibilité des jeux de données.

à data.gov.be/fr

au Maroc

C'est au mois de juin dernier que le Royaume chérifien a lancé son portail open data : ministères, collectivités et organismes publics sont invités à diffuser leurs jeux de données. La licence retenue par les autorités marocaines repose sur les recommandations de l'Open Knowledge Foundation et est adaptée de la licence ODBL (Open Database Licence). Les usagers peuvent donc copier, distribuer et modifier les données à condition de mentionner la paternité, partager aux conditions identiques et garder ouverts les fichiers créés.

A ce jour, le site compte moins d'une centaine de documents mis en ligne : dette extérieure brute, liste des agences de la poste, annuaire des postes diplomatiques marocains à l'étranger...

à data.gov.ma

aux Etats-Unis

Lancé au mois de mai 2009, le portail Data.gov doit beaucoup à Barack Obama qui en avait fait un axe de sa campagne électorale. Près de 400 000 jeux de données sont aujourd'hui disponibles et plus d'un millier d'applications ont été développées dont 236 par des citoyens. Plusieurs catalogues permettent de naviguer entre les données produites par les différentes agences gouvernementales (Département de la Défense, Commission électorale...). A noter que les jeux sont enrichis de nombreuses métadonnées : producteur, période de production, nombre de lectures et de téléchargements, etc.

Les statistiques de fréquentation offrent une visibilité intéressante sur les centres d'intérêt des citoyens : la donnée la plus téléchargée concerne les tremblements de terre...

à www.data.gov 

à Hong Kong

C'est au mois de mars 2011 que Hong Kong a lancé son portail de données publiques : Data.One autorise toutes les types de réutilisation à l'exception de la revente de données. Au programme : des cartes numérisées, des textes, des graphiques, des dessins, des photographies... Une application a rapidement intéressé les 7 millions d'habitants souvent coincés dans les embouteillages : les données en temps réel du trafic routier. En revanche, l'ergonomie de Data.One laisse à désirer : la carte dynamique permettant d'accéder aux jeux de données est originale, mais peu pertinente.

à www.gov.hk/en/theme/psi/welcome/

 

+ Dossier: Données publiques d'Archimag N° 250

 

Les podcasts d'Archimag
La photographie possède un pouvoir fascinant : celui de capturer un instant et de le figer pour l’éternité. Elle raconte des histoires, qu’elles soient personnelles ou collectives, qui traversent le temps et façonnent notre passé, notre présent et notre futur. C’est pourquoi les albums de famille jouent un rôle si important dans la construction de nos souvenirs. Mais avec l’avènement de l’intelligence artificielle générative, capable de créer des images de plus en plus proches de la réalité, une question se pose : comment cette technologie va-t-elle influencer notre mythologie familiale ? Serge Tisseron, psychiatre et docteur en psychologie, explore depuis longtemps nos relations avec les technologies. En cherchant à recréer une photographie de son enfance, il s’est intéressé aux liens entre mémoire, photographie et intelligence artificielle. Il revient sur l’origine de son livre "Le jour où j’ai tué mon frère - Quand l’IA fabrique la photographie de nos souvenirs", publié aux Éditions Lamaindonne.