La Grande-Bretagne ouvre l’Open Data Institute

Data.gov.uk rassemble aujourd’hui 8827 jeux de données ODI

 

Depuis longtemps convertie au mouvement de l’open data et véritable visionnaire concernant les opportunités économiques qui en découlent, la Grande-Bretagne confirme son rôle de moteur en créant l’Open Data Institute, destiné à accompagner les entreprises vers une exploitation rentable des données publiques.

Présenté comme un laboratoire d’idées et un incubateur mettant en relation "les entreprises, les entrepreneurs, les chercheurs, le gouvernement et la société", l’Open Data Institute a officiellement ouvert ses portes hier dans le quartier de Shoreditch, à Londres. L’institution est destinée à aider les entreprises à exploiter les données, c’est à dire à imaginer des applications et services innovants liées à de nouveaux modèles économiques, afin de dégager tout le potentiel de ce marché émergeant en produisant de la valeur.

La création de l’ODI entre dans le cadre de l’engagement du gouvernement britannique d’ouvrir ses données publiques ; un vaste projet initié en novembre 2011 à l’occasion du discours d’automne du ministre des Finances et du Budget, Georges Osborne. Elle est co-fondée par le pape de l’Internet Tim Berners-Lee (directeur du W3C et inventeur du World Wide Web) et Nigel Shadbolt (professeur d’Intelligence artificielle à l’université  de Southampton et co-créateur du portail data.gov.uk). Financée à hauteur de 10 millions de livres sur cinq ans par l’Etat, l’ODI a également reçu 750 000 dollars d’Omidyar Network, le fonds d’investissement du créateur d’eBay, Pierre Omidyar.

La Grande-Bretagne confirme ainsi son rôle de moteur dans le mouvement de l’open data. En France, le lancement du portail data.gouv.fr en décembre 2011 ainsi que la mission Etalab (intégrée depuis fin octobre au sein du nouveau Secrétariat général pour la modernisation de l’action publique) a concrétisé une dynamique gouvernementale riche de promesses pour la création de nouveaux services numériques.

Les podcasts d'Archimag
La photographie possède un pouvoir fascinant : celui de capturer un instant et de le figer pour l’éternité. Elle raconte des histoires, qu’elles soient personnelles ou collectives, qui traversent le temps et façonnent notre passé, notre présent et notre futur. C’est pourquoi les albums de famille jouent un rôle si important dans la construction de nos souvenirs. Mais avec l’avènement de l’intelligence artificielle générative, capable de créer des images de plus en plus proches de la réalité, une question se pose : comment cette technologie va-t-elle influencer notre mythologie familiale ? Serge Tisseron, psychiatre et docteur en psychologie, explore depuis longtemps nos relations avec les technologies. En cherchant à recréer une photographie de son enfance, il s’est intéressé aux liens entre mémoire, photographie et intelligence artificielle. Il revient sur l’origine de son livre "Le jour où j’ai tué mon frère - Quand l’IA fabrique la photographie de nos souvenirs", publié aux Éditions Lamaindonne.