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Rachida Dati plaide pour l'ouverture de bibliothèques dans les logements sociaux

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    Rachida Dati lors de l'inauguration du Festival du livre à Paris le 11 avril (Ministère de la Culture)
  • La ministre de la Culture souhaite "apporter le livre au plus près des publics" et annonce une expérimentation pour promouvoir la lecture dans les quartiers populaires et les zones rurales.

    Pour l'une de ses premières interventions sur le thème des bibliothèques, Rachida Dati n'y est pas allée par quatre chemins. La ministre de la Culture a annoncé sa volonté d'installer des bibliothèques au coeur des logement sociaux afin d'apporter le livre au plus près des publics.
     
    "Les bibliothèques et les librairies sont souvent au centre des villes" déplore la ministre qui évoque la création de bibliothèques dans les logements sociaux et dans les zones rurales. Ces nouvelles structures seront mises en place en partenariat avec les bailleurs sociaux et les collectivités. Elles pourront être gérées par des associations ou des sociétés coopératives et participatives (SCOP).

    Selon Rachida Dati, une première expérimentation devrait voir le jour à Rillieux-la-Pape (Rhône).

    "Je veux amplifier le plan bibliothèque d’ici à 2027"

    En marge d'une visite à Bazouges-la-Pérouse (lle-et-Vilaine) où elle inaugurait une nouvelle médiathèque, la ministre a également réagi à la baisse de la lecture constatée chez les jeunes par le Centre national du livre : "je veux amplifier le plan bibliothèque d’ici à 2027″. Ce plan, lancé en 2018, permettra à 1 000 bibliothèques d'élargir leurs horaires d’ouverture.

    "Les médiathèques sont notre premier réseau d’équipements culturels en France" explique Rachida Dati ; "et c’est encore plus vrai dans les territoires ruraux, où les médiathèques sont souvent l’équipement culturel le plus proche. Et parce que les médiathèques sont par excellence des lieux de diversité culturelle, parce qu’elles sont ouvertes au plus grand nombre et parce qu’elles savent s’adapter aux besoins du territoire, je veux qu’elles restent au coeur de nos politiques publiques."

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