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Creative Commons : la licence CC0 enfin traduite en français

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    Les Creative Commons guidant les contributeurs, inspirée de la Liberté guidant le peuple d'Eugène Delacroix. (Wikipedia/Ju gatsu mikka)
  • Creative Commons fait preuve de toujours plus de pédagogie pour rendre accessible ses licences au plus grand nombre et les rendre ainsi universelles.

    L'organisation à but non lucratif Creative Commons vise à promouvoir le partage de la créativité et des connaissances en mettant à disposition de chacun des outils juridiques gratuits ; et en particulier des licences de droit d'auteur simples et standardisées autorisant ou non le public à profiter de ce partage.

    Mais sans communication ni pédagogie, peu de chance que cet accès universel à la recherche, à l'éducation et à la culture, rendu possible par internet, soit encadré par une infrastructure juridique libre et normalisée respectant les droits de chacun. C'est pourquoi Creative Commons avait publié en mai dernier, suite à une commande du gouvernement français, une vidéo pédagogique destinée à expliquer en images et le plus simplement possible ce que sont les Creative Commons, ces six licences intervenant en complément du droit d'auteur. 

    Disponible en trois langues

    L'organisation récidive dans sa démarche en publiant il y a quelques jours la traduction officielle en français de la licence CC0 (Creative Commons Zéro). Lancée le 11 mars 2009, il s'agit de la licence libre permettant à un créateur de placer son oeuvre au plus près du domaine public en renonçant au maximum à ses droits d'auteur (dans la limite de ceux exigés par la loi). Pour le moment, cette licence n'est disponible qu'en deux autres langues : l'anglais et le néerlandais. 

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    La photographie possède un pouvoir fascinant : celui de capturer un instant et de le figer pour l’éternité. Elle raconte des histoires, qu’elles soient personnelles ou collectives, qui traversent le temps et façonnent notre passé, notre présent et notre futur. C’est pourquoi les albums de famille jouent un rôle si important dans la construction de nos souvenirs. Mais avec l’avènement de l’intelligence artificielle générative, capable de créer des images de plus en plus proches de la réalité, une question se pose : comment cette technologie va-t-elle influencer notre mythologie familiale ? Serge Tisseron, psychiatre et docteur en psychologie, explore depuis longtemps nos relations avec les technologies. En cherchant à recréer une photographie de son enfance, il s’est intéressé aux liens entre mémoire, photographie et intelligence artificielle. Il revient sur l’origine de son livre "Le jour où j’ai tué mon frère - Quand l’IA fabrique la photographie de nos souvenirs", publié aux Éditions Lamaindonne.