Publicité

Alerte : des robots bibliothécaires envahissent les bibliothèques de Singapour

  • ASTAR.jpg

    Les robots AuRoSS en plein travail. (Crédit: © 2016 A * STAR Institut for Infocomm Research)
  • Un nouvel exemple de l'apport des systèmes informatiques et des nouvelles technologies pour les bibliothèques.  

    99 % de précision. C'est le taux de réussite obtenu par des bibliothécaires d'un nouveau genre testés récemment dans plusieurs établissements de Singapour. Baptisés AuRoSS, ces robots dédiés au scan de rayonnages ont été mis au point par des chercheurs de l'Institut A*Star for Infocomm Research afin de soulager les bibliothécaires de tâches subalternes et chronophages.

    Travail de nuit

    Leur rôle : naviguer la nuit dans les allées de bibliothèques en scannant le code RFID de chaque ouvrage et mettre chaque matin à la disposition du personnel (humain) de la bibliothèque un rapport dressant la liste des livres manquants ou mal rangés. Aux professionnels ensuite de les récupérer ou de les remettre à leur place.

    La main d'oeuvre humaine reste donc encore nécessaire, mais bien mieux employée et surtout plus disponible ensuite pour des tâches à valeur ajoutée (médiation, conseils, animations, communication, etc).

    Irréprochable

    C'est grâce à son laser et à ses capteurs à ultrasons qu'AuRoSS peut naviguer dans le labyrinthe parfois complexe des étagères des établissements. Et ce avec une précision au centimètre près : ni trop loin des codes RFID, ni trop près du plateau des étagères. Les tests réalisés dans différentes bibliothèques de Singapour ont révélé une efficacité quasi irréprochable du robot sur roulettes, même sur des étagères courbes.

    Invasion

    Les nouvelles technologies semblent ainsi prendre d'assaut les bibliothèques. Rappelons que l'un des premiers robots bibliothécaires, Hugh, pourrait prendre officiellement son poste au sein de la bibliothèque universitaire d'Aberystwyth, au Pays de Galles, à la rentrée de septembre 2016. Conçu pour répondre aux demandes formulées oralement par les étudiants, il pourra leur dire où le livre souhaité est rangé ou leur montrer sur quelle étagère se trouvent les ouvrages traitant du sujet qui les intéresse.

    À lire sur Archimag
    Les podcasts d'Archimag
    La photographie possède un pouvoir fascinant : celui de capturer un instant et de le figer pour l’éternité. Elle raconte des histoires, qu’elles soient personnelles ou collectives, qui traversent le temps et façonnent notre passé, notre présent et notre futur. C’est pourquoi les albums de famille jouent un rôle si important dans la construction de nos souvenirs. Mais avec l’avènement de l’intelligence artificielle générative, capable de créer des images de plus en plus proches de la réalité, une question se pose : comment cette technologie va-t-elle influencer notre mythologie familiale ? Serge Tisseron, psychiatre et docteur en psychologie, explore depuis longtemps nos relations avec les technologies. En cherchant à recréer une photographie de son enfance, il s’est intéressé aux liens entre mémoire, photographie et intelligence artificielle. Il revient sur l’origine de son livre "Le jour où j’ai tué mon frère - Quand l’IA fabrique la photographie de nos souvenirs", publié aux Éditions Lamaindonne.
    Publicité

    sponsoring_display_archimag_episode_6.gif