Souveraineté numérique : définition, actualité et enjeux

Qu’est-ce que la souveraineté numérique ?

notif-qiota-gp78-archimag.pngDéfinition - La souveraineté numérique, également appelée cybersouveraineté, désigne l'application des principes de souveraineté aux technologies de l'information et de la communication, englobant l'informatique et les télécommunications. Elle constitue un élément de la souveraineté économique et nationale.


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Pourquoi la souveraineté numérique est-elle essentielle aujourd’hui ?

La souveraineté numérique vise à permettre aux États et aux organisations de contrôler et de protéger leurs infrastructures numériques, leurs données et leurs systèmes d'information. Cette maîtrise est essentielle pour garantir l'indépendance technologique, la sécurité nationale et la protection des données personnelles des citoyens.

Par exemple, la dépendance excessive aux services des géants du numérique, tels que les GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft), peut exposer les nations à des risques liés à la confidentialité des données et à la perte de contrôle sur leurs infrastructures critiques. En France, des initiatives comme le plan France Très Haut Débit et le New Deal Mobile ont redéfini les relations entre l'État et les acteurs locaux pour renforcer la capacité d'action face à ces défis numériques.

Lire aussi : Zoom sur la "Déclaration européenne sur les droits et principes numériques pour la décennie numérique"

Quels sont les outils et acteurs clés de la souveraineté numérique ?

Plusieurs outils, technologies et acteurs jouent un rôle central dans la promotion de la souveraineté numérique :

  • Logiciels libres et communs numériques : l'utilisation de logiciels libres et de communs numériques permet aux institutions publiques de réduire leur dépendance aux solutions propriétaires. En France, la Direction interministérielle du Numérique a mis en place un Plan d'action logiciels libres et communs numériques pour soutenir des projets tels qu'Open Food Facts et PrimTux.

  • Initiatives gouvernementales : des stratégies nationales, comme la stratégie "géocommuns" de l'Institut national de l'information géographique et forestière (IGN), accompagnent des projets d'intérêt général, tels que Panoramax, une alternative libre et française à Google Street View.

  • Réglementations européennes : l'Union européenne met en place des réglementations, comme le Digital Markets Act (DMA), pour garantir une concurrence saine et éviter les monopoles des grandes entreprises technologiques.

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La photographie possède un pouvoir fascinant : celui de capturer un instant et de le figer pour l’éternité. Elle raconte des histoires, qu’elles soient personnelles ou collectives, qui traversent le temps et façonnent notre passé, notre présent et notre futur. C’est pourquoi les albums de famille jouent un rôle si important dans la construction de nos souvenirs. Mais avec l’avènement de l’intelligence artificielle générative, capable de créer des images de plus en plus proches de la réalité, une question se pose : comment cette technologie va-t-elle influencer notre mythologie familiale ? Serge Tisseron, psychiatre et docteur en psychologie, explore depuis longtemps nos relations avec les technologies. En cherchant à recréer une photographie de son enfance, il s’est intéressé aux liens entre mémoire, photographie et intelligence artificielle. Il revient sur l’origine de son livre "Le jour où j’ai tué mon frère - Quand l’IA fabrique la photographie de nos souvenirs", publié aux Éditions Lamaindonne.