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Quel agrégateur de flux RSS choisir pour automatiser sa veille en 2020 ?

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    Voici les meilleurs outils de veille dédiés à l'agrégation de flux RSS identifiés et analysés par la rédaction d'Archimag. (Freepik)
  • Les agrégateurs de flux RSS demeurent des outils de veille de référence pour les veilleurs et les autres professionnels de l’information-documentation. Depuis l’arrêt de Google Reader, le marché s’est renouvelé avec des éditeurs qui rivalisent d’inventions pour automatiser et regrouper une veille. Voici les incontournables. 

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    agregateur-flux-rss-Barros7 octobre 2005 - 1er juillet 2013. Cela fait désormais plus de six ans que Google Reader a été définitivement débranché par la maison mère de Mountain View. On se souvient qu’à l’époque, la disparition du principal lecteur RSS du marché a surpris plus d’un veilleur.

    >Lire aussi : Quel logiciel de veille choisir en 2020 (avec tableau comparatif)

    Le plus utilisé des agrégateurs ne laissait alors que des miettes à ses concurrents. La disparition de Google Reader ne signifie pourtant pas la fin des agrégateurs de flux RSS. Au contraire, des solutions alternatives sont aujourd’hui à disposition des internautes. Elles ne manquent pas d’atouts : gratuites, faciles à prendre en main, déclinées en applications mobiles, dotées de fonctions documentaires…

    Feedly : l'agrégateur de flux RSS gratuit

    À commencer par Feedly  qui a touché le jackpot en récupérant de nombreux utilisateurs orphelins de Google Reader. À l’échelle mondiale, près de 15 millions d’utilisateurs seraient aujourd’hui branchés sur cet agrégateur né en 2008.

    Gratuit, Feedly offre une expérience utilisateur tout simplement remarquable. Tant par son ergonomie que par le nombre de fonctionnalités, l’outil mérite amplement son succès.

    Son interface adopte la présentation classique en deux panneaux : à gauche une colonne qui rassemble les sources, à droite une zone dédiée à la lecture des articles. Ces derniers peuvent être placés dans une liste d’attente pour être lus ultérieurement grâce à l’icône « read later ». Mieux, ils peuvent faire l’objet d’une description via l’apposition de mot-clé (tags) au fil de l’eau. Feedly propose également le partage d’articles via les principaux réseaux sociaux ou par le biais d’un courrier électronique.

    Et, plutôt que d’utiliser la souris, un certain nombre de raccourcis clavier permettent de fluidifier l’utilisation : « J » pour passer à l’article suivant, « K » pour revenir à l’article précédent, « X » pour partager sur les réseaux sociaux, « L » pour une lecture ultérieure…

    >Lire aussi : Veille : l'indispensable boîte à outils gratuits du veilleur fauché

    Leo, un assistant dopé à l’IA pour les clients Premium de l'agrégateur Feedly

    Mais il faut bien vivre et Feedly a décidé de réduire la voilure pour les utilisateurs de la version gratuite. Naguère, tout utilisateur pouvait suivre un nombre quasi illimité de sources. Désormais, « seulement » 100 sources peuvent être suivies en mode gratuit. Voilà pour la théorie. Car, dans la réalité, certains utilisateurs affirment suivre 180 sources sans bourse délier…

    Toujours sur la brèche, Feedly a récemment donné naissance à un petit Leo, un assistant de recherche dopé à l’intelligence artificielle qui a pour mission de réduire le bruit généré par l’infobésité. Son fonctionnement est simple :

    Leo demande à l’utilisateur de choisir parmi sept actions : suggestion d’articles similaires, mise en silence de certains termes, priorité donnée à certains sujets, etc. À partir de ce moment-là, Leo prend la main et sa collecte d’informations apparaît dans un onglet « priority ».

    Les articles qui s’y trouvent sont pavoisés d’une étiquette verte : en cliquant dessus, Leo explique les raisons qui l’ont conduit à sélectionner cette information. D’un caractère particulièrement docile, Leo peut à tout moment ajuster et modifier sa collecte à la demande de l’utilisateur.

    À ce jour, Leo est réservé aux clients Premium de Feedly (environ 5 euros par mois). Une version d’évaluation de 30 jours est cependant offerte aux utilisateurs qui en font la demande.

    Notons que Feedly, fidèle à sa réputation d’innovation ouverte, accorde une grande attention aux remarques et suggestions des internautes.

    >Lire aussi : Quel outil de veille média choisir pour gérer votre e-réputation (comparatif) ?

    Inoreader, bien plus qu’un simple agrégateur de flux RSS

    Apparu sur le marché en 2015, Inoreader s’est taillé une belle réputation auprès de la communauté des veilleurs : « Après avoir testé de nombreux services, j’ai choisi voilà deux ans d’utiliser Inoreader et c’est également l’agrégateur que je conseille à mes clients lorsqu’ils veulent mettre en place des traitements avancés autour des flux RSS », explique le consultant et blogueur Christophe Deschamps.

    Édité par la société bulgare Innologica, cet agrégateur affiche en effet de très beaux états de services. En réalité, Inoreader est bien plus qu’un simple lecteur RSS :

    Au-delà des tâches conventionnelles de collecte d’information, il est en effet possible de mener une veille sur des mots-clés, de créer une page publique accessible à tous les internautes, de créer une passerelle vers les réseaux sociaux (Twitter, Facebook, Evernote, Scoop It…) afin d’y exporter des articles. Les veilleurs apprécieront également les « informations sur le flux » comme le nombre d’abonnés à ce flux RSS par exemple.

    Mais c’est probablement le filtrage par mots-clés qui permet à Inoreader de se différencier de ses concurrents. Cette fonctionnalité baptisée « règle » a pour objectif de réduire le nombre d’articles pour ne remonter que l’information recherchée. Le paramétrage d’une règle requiert un minimum d’attention et de temps, mais il donne d’excellents résultats selon les utilisateurs. À une condition : opter pour la version payante (à partir d’environ 15 euros par an), car le mode gratuit ne permet de mettre qu’une seule règle en œuvre.

    Précision utile : l’interface d’Inoreader est disponible en français ce qui facilite grandement sa prise en main. Une demi-douzaine de modes d’affichages sont proposés : vue compacte, vue détaillée, magazine, thème sombre, thème clair… S’il fallait trouver un défaut à Inoreader, on pourrait pointer l’interface un brin « vieillotte » si on la compare à Feedly. Mais cette réserve est très largement compensée par la puissance d’Inoreader.

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    Des extensions RSS pour navigateurs

    À côté de ces agrégateurs incontournables, il existe des extensions compatibles avec les principaux navigateurs du marché (Firefox, Google Chrome, Opera…). Notons que certains d’entre eux proposent nativement un lecteur aux fonctions basiques. Mais on peut également se rendre sur le store de ces navigateurs pour trouver chaussure à son pied.

    Une dizaine d’extensions RSS sont mises à disposition des utilisateurs de Firefox. Feedbro semble se détacher de la concurrence si l’on se fie aux avis positifs laissés par les utilisateurs. Il faut dire que Feedbro propose un système de règles de filtrage habituellement réservé aux solutions payantes.

    Du côté de Chrome, des dizaines d’extensions sont recensées, mais à défaut de toutes les tester, peut-être vaut-il mieux faire confiance aux valeurs sûres.

    Quant aux utilisateurs du trop méconnu navigateur Opera, ils ont à leur disposition une demi-douzaine d’extensions.

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    Selon leurs besoins, les professionnels de l’info-doc auront intérêt à se diriger vers les lecteurs RSS « cœur de métier » (Feedly, Inoreader, Netvibes…) plutôt que vers les extensions de navigateur. Plus complets, ils constituent une solution particulièrement bon marché — voire gratuite — pour réaliser un premier niveau de veille.

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    Rencontre avec Stéphane Roder, le fondateur du cabinet AI Builders, spécialisé dans le conseil en intelligence artificielle. Également professeur à l’Essec, il est aussi l’auteur de l’ouvrage "Guide pratique de l’intelligence artificielle dans l’entreprise" (Éditions Eyrolles). Pour lui, "l’intelligence artificielle apparaît comme une révolution pour l’industrie au même titre que l’a été l’électricité après la vapeur".
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