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Cela ressemble à un cri du cœur. « Il faut saluer le travail de Marie-Noëlle Lienemann en faveur de l’intelligence économique ! » Pour Philippe Clerc, président de l’Académie de l’Intelligence Économique, la proposition de loi portée par la sénatrice de Paris est à marquer d’une pierre blanche.
Ce texte a pour ambition de placer l’IE à l’échelon le plus haut de l’administration française avec la création d’un Secrétariat général à l’intelligence économique (SGIE) sous l’autorité du Premier ministre. Un positionnement qui assurerait la pérennité d’une telle structure contrairement au dispositif actuel, le Service de l’information stratégique et de la sécurité économiques (SISSE) qui place l’IE dans l’orbite de Bercy.
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Selon Arnaud de Morgny, qui représentait Marie-Noëlle Lienemann lors du Forum IES 2022 fin novembre, c’est toute la stratégie française d’intelligence économique qui doit être revue de fond en comble : « après le rapport Martre en 1994 et le rapport Carayon en 2003, il apparaît que la structure de l’État en matière d’IE est faible, sous-dimensionnée, et soumise à des intérêts contradictoires. La théorie du “doux commerce” héritée de Montesquieu qui est supposée pacifier les relations internationales a fait des ravages, car elle est biaisée et fausse. Malheureusement, de nombreux responsables économiques et politiques croient encore au doux commerce… »
Proposition de loi transpartisane
