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Les 30 ans d’Interdoc ont d’abord été l’occasion d’interroger les adhérents sur les évolutions du métier depuis leurs premiers pas dans la profession. Certains ayant commencé au début des années 1980, les réponses ont bien montré comment chaque décennie a connu une innovation impactant les pratiques.
Flashback sur l’évolution des pratiques
Ainsi, dans le monde très matériel d’avant 1990, dominent le papier, les fiches, les classeurs, la photocopie et les ciseaux, pour des sollicitations quasiment toutes en présentiel. Vient ensuite l’informatisation, après 1990, permet de dématérialiser les notices ainsi que les fiches d’emprunt et de produire des bases et des supports documentaires de meilleure facture.
Grande révolution, l’arrivée d’internet en 2000 bouleverse les pratiques, effraye certains, mais surtout ouvre d’énormes opportunités à ceux qui vont savoir le maîtriser. Les bases en ligne, les agrégateurs et les moteurs de recherche se généralisent alors que les systèmes d’information documentaires, avec notamment les portails web et les alertes par e-mail, favorisent encore la diffusion.
Dans cette lignée vient le temps des réseaux sociaux et des outils collaboratifs en 2010, avec la place importante des compétences communicationnelles qu’il faut développer.
Début 2020, la crise sanitaire du Covid-19 aboutit à la quasi-généralisation des accès numériques à l’information, alors que la visioconférence contribue toujours davantage à la virtualisation des échanges. Et aujourd’hui, c’est l’intelligence artificielle (IA) qui n’a pas fini de modifier encore le métier de documentaliste !
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Un métier en adaptation permanente
