Lancement de Qwant Junior, un moteur de recherche français sécurisé pour vos enfants

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    Qwant Junior a été expérimenté dans quelques écoles dès janvier 2015 avant que le projet soit bientôt étendu à d'autres établissements. (Lars Plougmann / VisualHunt.com / CC BY-SA)
  • Ce nouveau moteur de recherche destiné aux enfants, sans traçage et sans publicité, jusqu'ici disponible en version bêta, est désormais accessible à tous.

    Bonne nouvelle pour les parents et professeurs désireux de faire découvrir le web à leurs enfants ou à leurs élèves : le moteur de recherche français Qwant, réputé pour le respect de la vie privée des internautes (il ne trace pas les utilisateurs et se veut neutre dans l'affichage des résultats) annonce la sortie de Qwant Junior, sa version encore plus protégée et ne proposant que des sites approuvés, spécialement conçue pour le jeune public.

    Liste blanche et liste noire

    Qwant Junior fonctionne sur la base d'une double liste : l'une blanche, qui fait remonter les sites éducatifs et pédagogiques, et l'autre noire, qui exclue les contenus potentiellement choquants, relatifs à la violence, à la drogue, à la pornographie ou à la haine raciale. "Il est dépourvu de traçage, de publicité et de produits marchands", ajoute Qwant dans un communiqué. 

    Validé par l'Education nationale

    La ministre de l'Education nationale Najat Vallaud-Belkacem a salué, ce matin sur Twitter, le lancement de cette version "junior" du moteur de recherche, et souhaite que son usage soit privilégié dans les écoles et collèges afin de sensibiliser les élèves aux bons usages d'internet.

    Hello Qwant Junior ! from Qwant on Vimeo.

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    La mise à disposition des décisions de justice en Open Data a vu le jour grâce à la loi pour une République numérique votée en 2016. Les articles 20 et 21 prévoient la mise en open data des quatre millions de décisions de justice produites chaque année par les tribunaux français. Camille Girard-Chanudet est chercheuse en sociologie au sein du Centre d’étude des mouvements sociaux. En 2023, elle a soutenu une thèse devant l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) : "La justice algorithmique en chantier, sociologie du travail et des infrastructures de l’intelligence artificielle". Dans ce cadre elle a rencontré les équipes de la Cour de cassation qui procèdent à l’anonymisation des décisions de justice.