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Game over pour les bibliothèques sans jeux vidéo ?

Désacraliser la bibliothèque avec les jeux vidéo. La petite bibliothèque ronde (Clamart)

 

Proposer ou ne pas proposer des jeux vidéo : la question n’est pas tranchée dans toutes les bibliothèques. Des expériences montrent les atouts de ce type d’offre. But du jeu : que le joueur devienne lecteur.

Trente ans après leur apparition dans le commerce, les jeux vidéo s’immiscent progressivement dans le réseau des bibliothèques françaises. Girl Power et Mario Kart ont désormais droit de cité à proximité de Gustave Flaubert, Dostoiëvski et Georges Brassens. A ce jour, on recense plusieurs dizaines de médiathèques qui proposent à leurs usagers d’utiliser des consoles de jeux in situ : Brest, Saint-Raphaël, Clermont-Ferrand, Grenoble, Paris, Cahors… La liste s’allonge régulièrement.
Autant le dire tout de suite, l’idée d’installer des consoles dans les médiathèques a donné lieu à de sérieuses frictions entre partisans et adversaires du jeu vidéo....

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La photographie possède un pouvoir fascinant : celui de capturer un instant et de le figer pour l’éternité. Elle raconte des histoires, qu’elles soient personnelles ou collectives, qui traversent le temps et façonnent notre passé, notre présent et notre futur. C’est pourquoi les albums de famille jouent un rôle si important dans la construction de nos souvenirs. Mais avec l’avènement de l’intelligence artificielle générative, capable de créer des images de plus en plus proches de la réalité, une question se pose : comment cette technologie va-t-elle influencer notre mythologie familiale ? Serge Tisseron, psychiatre et docteur en psychologie, explore depuis longtemps nos relations avec les technologies. En cherchant à recréer une photographie de son enfance, il s’est intéressé aux liens entre mémoire, photographie et intelligence artificielle. Il revient sur l’origine de son livre "Le jour où j’ai tué mon frère - Quand l’IA fabrique la photographie de nos souvenirs", publié aux Éditions Lamaindonne.