La BnF libère ses métadonnées descriptives,

La BnF gère plus de 12 millions de notices bibliographiques Archimag

 

La Bibliothèque nationale de France choisit la "licence ouverte" pour ses données de catalogues qui seront mises à disposition gratuitement pour tout usage y compris commercial.

A compter du 1er janvier 2014, l'ensemble des données des catalogues de la Bibliothèque nationale de France sera mis à disposition gratuitement pour tout type de réutilisation y compris commerciale. Les réutilisateurs devront cependant respecter une obligation : citer la source. "Il s'agit de promouvoir ainsi l'usage de données de référence de qualité à des fins de mutualisation, de coopération et d'interopérabilité juridique" souligne la BnF.

Ces métadonnées descriptives représentent plus de 12 millions de notices bibliographiques et 2,5 millions de notices d'autorité validées. 

Réservoirs de diffusison

La Bibliothèque nationale de France précise que cette ouverture s'applique aux métadonnées telles qu'elles sont proposées : à la sélection sur les interfaces publiques des différentes applications (paniers du catalogue général...), dans les réservoirs de diffusion (entrepôts OAI...), ou par lots constitués (catalogues reconvertis, Bibliographie nationale française...).

Ce mouvement devrait favoriser les échanges avec les catalogues de bibliothèques de l'Enseignement supérieur qui a adopté la même licence pour ses propres données. 

 

Les podcasts d'Archimag
La mise à disposition des décisions de justice en Open Data a vu le jour grâce à la loi pour une République numérique votée en 2016. Les articles 20 et 21 prévoient la mise en open data des quatre millions de décisions de justice produites chaque année par les tribunaux français. Camille Girard-Chanudet est chercheuse en sociologie au sein du Centre d’étude des mouvements sociaux. En 2023, elle a soutenu une thèse devant l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) : "La justice algorithmique en chantier, sociologie du travail et des infrastructures de l’intelligence artificielle". Dans ce cadre elle a rencontré les équipes de la Cour de cassation qui procèdent à l’anonymisation des décisions de justice.