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La nouvelle vie des archives audiovisuelles

La fracture technologique s’explique en partie par le manque de moyens des organisations en matière de gestion des fonds audiovisuels. cliff1066™

 

Désormais facilement réexploitable, l’archive audiovisuelle est devenue un actif avec une réelle valeur ajoutée. Les structures détentrices de fonds reconsidèrent leur position quant aux modalités de conservation et de diffusion de ceux-ci, désireuses de les valoriser en interne, les rendre public ou même les exploiter commercialement.

En 2005, Agnès Callu et Hervé Lemoine publiaient Le patrimoine sonore et audiovisuel français. Guide de recherches en sciences sociales (Belin), dans lequel ils définissaient les archives audiovisuelles comme une « marée déferlante de documents en mutation technologique et technique permanente, associée au plus près du domaine sociétal ». Depuis l’avènement du numérique, l’audiovisuel investit en effet les sphères professionnelles comme personnelles. Cette sensibilité nouvelle aux usages de l’archive audiovisuelle touche notamment les domaines de la recherche, de la création et de la communication, séduits par l’impact de l’image animée et du son pour...

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La photographie possède un pouvoir fascinant : celui de capturer un instant et de le figer pour l’éternité. Elle raconte des histoires, qu’elles soient personnelles ou collectives, qui traversent le temps et façonnent notre passé, notre présent et notre futur. C’est pourquoi les albums de famille jouent un rôle si important dans la construction de nos souvenirs. Mais avec l’avènement de l’intelligence artificielle générative, capable de créer des images de plus en plus proches de la réalité, une question se pose : comment cette technologie va-t-elle influencer notre mythologie familiale ? Serge Tisseron, psychiatre et docteur en psychologie, explore depuis longtemps nos relations avec les technologies. En cherchant à recréer une photographie de son enfance, il s’est intéressé aux liens entre mémoire, photographie et intelligence artificielle. Il revient sur l’origine de son livre "Le jour où j’ai tué mon frère - Quand l’IA fabrique la photographie de nos souvenirs", publié aux Éditions Lamaindonne.