Sciences Po inaugure sa nouvelle bibliothèque René Rémond

La bibliothèque René Rémond propose un doublement du nombre de places Bibliothèque Sciences Po Paris

 

La capacité d'accueil des bibliothèques de Sciences Po Paris passe de 560 à 750 places.

Après un an de travaux, la bibliothèque de l'Institut d'études politiques de Paris a été inaugurée lundi 15 novembre et porte désormais le nom de René Rémond en hommage à l'historien disparu en 2007. Les salles de lecture du 27 rue Saint-Guillaume ont fait l'objet d'une extension et d'une rénovation confiées au cabinet d'architecture Sahuc et Katchoura. Les étudiants disposent désormais de 400 places au lieu de 200 portant ainsi la capacité à 760 places pour l'ensemble des bibliothèques de Sciences Po Paris. Le nombre de postes de travail équipés en matériel informatique a été multiplié par trois et passe de 100 à 300.

Le nouveau site est organisé en volumes répartis sur six niveaux autour d'un grand vide central. Priorité a été donnée à la lumière et à la tranparence avec l'utilisation de baies vitrées qui permettent à la couleur blanche de circuler entre les salles de lecture. Le mobilier contemporain propose des espaces réservés au travail collectif baptisés "carrels".

Cette réhabilitation architecturale est accompagnée d'une politique documentaire renouvelée avec l'accroissement des collections mises en accès libre : plus de 12 000 sources sont aujourd'hui proposées en accès direct dans la bibliothèque René Rémond. Un espace culturel, "le Kiosque", permet aux lecteurs de consulter les périodiques et les dernières acquisitions.

Le financement de ces travaux a bénéficié du soutien de la Région Ile-de-France ainsi que de la mobilisation des anciens élèves de Sciences Po qui ont fait don de 250 000 euros.

 

 

 

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La photographie possède un pouvoir fascinant : celui de capturer un instant et de le figer pour l’éternité. Elle raconte des histoires, qu’elles soient personnelles ou collectives, qui traversent le temps et façonnent notre passé, notre présent et notre futur. C’est pourquoi les albums de famille jouent un rôle si important dans la construction de nos souvenirs. Mais avec l’avènement de l’intelligence artificielle générative, capable de créer des images de plus en plus proches de la réalité, une question se pose : comment cette technologie va-t-elle influencer notre mythologie familiale ? Serge Tisseron, psychiatre et docteur en psychologie, explore depuis longtemps nos relations avec les technologies. En cherchant à recréer une photographie de son enfance, il s’est intéressé aux liens entre mémoire, photographie et intelligence artificielle. Il revient sur l’origine de son livre "Le jour où j’ai tué mon frère - Quand l’IA fabrique la photographie de nos souvenirs", publié aux Éditions Lamaindonne.