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Notre dernier article consacré à un choix de solutions de Lecture automatique de documents (Lad) remonte à… 2008 ! En une douzaine d’années, ces outils ont gagné en fiabilité et le marché s’est quelque peu modifié, notamment via des rachats d’éditeurs.
Notre tableau comparatif à télécharger en fin d'article fait apparaître une dizaine d’acteurs incontournables qui, pour la plupart, étaient déjà présents dans notre précédente édition.
Des solutions de Lad pour toutes les organisations
Contrairement à ce que l’on pourrait penser spontanément, les solutions de Lad ne sont plus réservées aux grands comptes. Dans leur très grande majorité, elles s’adressent à toutes les organisations (TPE, PME, grandes entreprises, associations, institutions culturelles…) publiques et privées.
Seule réserve : il convient de sélectionner une solution selon le volume documentaire à traiter.
Sans surprise, ces solutions sont très souvent disponibles en mode Saas ou sur les serveurs de l’entreprise (on premise). Les éditeurs se sont en effet adaptés aux demandes de leurs clients en leur laissant le choix. Mais il convient de bien vérifier cette possibilité car la dualité Saas/sur site n’est pas proposée par tous les fournisseurs.
De même, les solutions ne sont pas compatibles avec tous les systèmes d’exploitation (Windows, Mac, Linux). En revanche, elles fonctionnent toutes sous Windows qui reste de loin l’OS le plus répandu au sein des entreprises. De façon marginale, certaines sont également compatibles avec Linux.
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Documents structurés, semi-structurés et non structurés
Passons au cœur de métier de ces solutions. Elles sont en mesure de traiter des documents structurés, semi-structurés et non structurés.
Rappel :
- les documents structurés désignent les questionnaires, les formulaires, les enquêtes, etc.
- les documents semi-structurés concernent les factures, les CV, les bons de livraison, les cartes grises, etc.
- les documents non structurés englobent par exemple des courriels ou du courrier physique.
Concrètement, ces trois catégories recouvrent à peu près tous les types de documents qu’une entreprise est amenée à injecter dans une solution de Ged : factures fournisseurs, commandes d’achat, notes de frais, contrats, factures clients, relances, relevés bancaires, mises en demeure, commandes clients, RIB, justificatifs de domicile…
Bref, on comprend l’importance d’un tel outil lorsqu’il s’agit de lire et d’importer les innombrables informations contenues dans ces documents.
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Précision de la reconnaissance de caractères
Le pourcentage estimé de reconnaissance de caractères varie bien évidemment en fonction de la graphie (imprimé ou écriture manuscrite).
Pour la première catégorie, les éditeurs avancent des taux extrêmement élevés : au-delà de 95 %. Ce taux est naturellement plus modeste lorsqu’il s’agit de reconnaître l’écriture manuscrite, surtout lorsque celle-ci ressemble à de « l’écriture de cochon » !
En réalité, ce taux varie plus en fonction de la qualité du document que de la solution retenue.
Traitement sémantique
Les progrès réalisés par ces outils peuvent également se juger à leur capacité à proposer un traitement sémantique des documents.
Certaines solutions sont capables de détecter une demande de résiliation incluse dans un courrier. D’autres peuvent procéder à de l’extraction d’intentions ou à de l’analyse de sentiments, à l’image de ce que proposent les solutions de veille dédiées à l’e-réputation.
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Connecteurs et partenariats
Nous avons également interrogé les éditeurs sur leurs partenariats avec des sociétés commercialisant d’autres outils documentaires ; en effet, un outil de Lad prend tout son sens lorsqu’il est connecté à un écosystème plus large.
Ces partenariats sont nombreux et concernent des produits Enterprise resource planning (ERP ou PGI, Progiciel de gestion intégré), des Ged ou bien des applications professionnelles du secteur bancaire, par exemple. De même, une majorité peut se prévaloir d’un partenariat avec les principaux constructeurs de scanners du marché.
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Tarif et références des solutions
Côté tarification, les valeurs indiquées ne sont qu’une indication qui peut servir de base de négociation avec les éditeurs.
Quant à leurs références clients, elles témoignent de l’adoption de ces outils par des secteurs toujours plus variés : banques, grande distribution, assurances, collectivités…
