Quelle est l'empreinte carbone de vos infrastructures cloud ? Pour aider les entreprises à mieux comprendre leur impact sur l'environnement, OVHcloud propose à ses clients IaaS une calculatrice carbone. Celle-ci permet de générer des rapports mensuels et fournit des informations couvrant les scopes 1, 2 et 3, depuis la phase de fabrication jusqu'à l'exploitation de l'infrastructure.
Les utilisateurs peuvent suivre la consommation électrique estimée de leurs serveurs à partir de la surveillance des centres de données d'OVHcloud. "L'outil établit ensuite une correspondance avec leur équivalent en émissions de carbone, en prenant en compte les systèmes de refroidissement et de réseau, ainsi que le transport, la fabrication, la fin de vie et la gestion des déchets, afin de fournir un tableau complet de l'empreinte carbone actuelle", détaille OVH.
Lire aussi : Les écolabels du numérique
La localisation des équipements est aussi prise en considération afin d'intégrer le mix énergétique des pays. "Cela signifie qu'un serveur hébergé dans un pays disposant d'une source à faible empreinte carbone générera une estimation inférieure à celui hébergé dans un pays avec un mix moins favorable", poursuit l'entreprise spécialisée dans le cloud.
Numérique durable et mix énergétique
La calculatrice carbone est le fruit d'un travail de plus de huit mois de développement en partenariat avec Sopra Steria, acteur du conseil, des services numériques et de l'édition de logiciels. L'outil a aussi été audité par IJO, une société de conseil indépendante spécialisée dans le numérique responsable.
Lire aussi : Sopht : Agir sur l'impact environnemental du numérique
"En tant qu'acteur majeur de la tech en Europe, nous sommes conscients de notre responsabilité dans le développement d'un numérique plus durable, que ce soit auprès de nos employés, nos clients, nos fournisseurs et nos partenaires", conclut Fabienne Mathey-Girbig, directrice exécutive responsabilité d'entreprise et développement durable chez Sopra Steria.
![alexandre-monnin-reappropriation-numerique-renoncement-ecologique](https://www.archimag.com/sites/archimag.com/files/styles/vignette/public/web_articles/image/rencontre_alexandre_monnin_numerique-renoncement-ecologique.jpg?itok=siI-9I_g ""Aucun parti politique n’incarne la volonté d’une réappropriation du numérique, mais nous pouvons imaginer de renouer avec des modèles plus collectifs", explique Alexandre Monnin. (Dorian Prost)")
