La Région Aquitaine se convertit aux données publiques

Le corpus d'Open Datalocale sera régulièrement enrichi Archimag

 

Le portail Open Datalocale donne accès aux informations administratives de la région bordelaise.

Après Rennes, Paris, Nantes et Montpellier, c'est au tour de la Région Aquitaine et du Conseil général de la Gironde de lancer leur portail d'accès aux données publiques. Baptisée Open Datalocale, cette plateforme propose aujourd'hui des donnés autour de trois thématiques : l'environnement, les transports, et les services de proximité. Peuvent ainsi être consultés la liste des arrêts d'autocar du réseau TransGironde ou le recensement des services proposés par les bibliothèques municipales et intercommunales (liste des établissements, horaires, services...). Ce corpus sera régulièrement enrichi avec l'apport de nouvelles ressources administratives.

Pour faciliter la consultation des documents disponibles, Open Datalocale propose un formulaire de recherche parmi les fiches descriptives des jeux de données. Des critères de tri permettent de filtrer les résultats par couverture géographique, thématique ou mots-clés. 

Open Datalocale a retenu la licence ODBL pour encadrer la réutilisation des données disponibles sur son portail. Cette licence permet de partager, copier, distribuer et utiliser les données mises en ligne. Elle autorise également la création, la modification et la construction de nouveaux produits documentaires à partir de cette base de données.

Alors que les plateformes de diffusion de données publiques se multiplient, les concepteurs d'Open Datalocale ont édité un référentiel de qualité pour faire émerger les bonnes pratiques. 72 critères sont actuellement disponibles et peuvent être évalués par les internautes : fréquence de mise à jour, fiche descriptive normalisée, indication du niveau de confiance...

Le portail Open Datalocale.

Archimag consacrera son dossier de mois de décembre aux données publiques.

 

Les podcasts d'Archimag
La photographie possède un pouvoir fascinant : celui de capturer un instant et de le figer pour l’éternité. Elle raconte des histoires, qu’elles soient personnelles ou collectives, qui traversent le temps et façonnent notre passé, notre présent et notre futur. C’est pourquoi les albums de famille jouent un rôle si important dans la construction de nos souvenirs. Mais avec l’avènement de l’intelligence artificielle générative, capable de créer des images de plus en plus proches de la réalité, une question se pose : comment cette technologie va-t-elle influencer notre mythologie familiale ? Serge Tisseron, psychiatre et docteur en psychologie, explore depuis longtemps nos relations avec les technologies. En cherchant à recréer une photographie de son enfance, il s’est intéressé aux liens entre mémoire, photographie et intelligence artificielle. Il revient sur l’origine de son livre "Le jour où j’ai tué mon frère - Quand l’IA fabrique la photographie de nos souvenirs", publié aux Éditions Lamaindonne.