Le MuCEM se visite aussi sur le web

Le MuCEM rend hommage aux cultures euroméditérranéennes MUCEN

 

Le Musée des Civilisations d'Europe et de la Méditerranée propose aux internautes d'accéder à près d'un million d'objets documentaires numérisés.

Le jour même de son ouverture au public, le 7 juin dernier, le Musée des Civilisations d'Europe et de la Méditerranée de Marseille (MuCEM) lançait son site internet. Cette vitrine numérique propose aux internautes d'accéder à l'intégralité des collections du MuCEM : 250 000 objets, 110 000 estampes, 500 000 photographies, 95 000 ouvrages, 460 heures d'enregistrements audiovisuels, des partitions, des cartes postales...

Le patrimoine documentaire du MuCEM a fait l'objet d'un chantier de numérisation qui s'est étalé sur une période particulièrement longue : 20 ans. L'indexation et l'annotation des collections ont été réalisées par la société Jouve qui a également conçu une application de recherche documentaire en partenariat avec l'éditeur Antidot. La navigation au sein des collections peut se faire par image ou à l'aide d'une recherche guidée (accès thématique, alphabétique, liste de nouveautés...).

Le site web du MuCEM propose par ailleurs de télécharger gratuitement des contenus en amont de la visite.

 

Les podcasts d'Archimag
La photographie possède un pouvoir fascinant : celui de capturer un instant et de le figer pour l’éternité. Elle raconte des histoires, qu’elles soient personnelles ou collectives, qui traversent le temps et façonnent notre passé, notre présent et notre futur. C’est pourquoi les albums de famille jouent un rôle si important dans la construction de nos souvenirs. Mais avec l’avènement de l’intelligence artificielle générative, capable de créer des images de plus en plus proches de la réalité, une question se pose : comment cette technologie va-t-elle influencer notre mythologie familiale ? Serge Tisseron, psychiatre et docteur en psychologie, explore depuis longtemps nos relations avec les technologies. En cherchant à recréer une photographie de son enfance, il s’est intéressé aux liens entre mémoire, photographie et intelligence artificielle. Il revient sur l’origine de son livre "Le jour où j’ai tué mon frère - Quand l’IA fabrique la photographie de nos souvenirs", publié aux Éditions Lamaindonne.