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Cette jeune femme pose nue dans une bibliothèque : découvrez pourquoi

 

Une véritable intention se cache derrière les méthodes osées de cette jeune femme...

Exhibitionniste ou totalement inconsciente ? La démarche de cette jeune femme a de quoi surprendre. Pourtant, c'est en tant que professionnelle et avec un vrai message derrière la tête (nue, elle aussi), qu'Erica Simone s'est photographiée sans autre vêtement que ses chaussures dans la Bibliothèque universitaire de New York et dans les rues de la Grosse Pomme. 

Réquisitoire

Son projet "Nue York" est en fait un réquisitoire contre l'impact de la mode dans nos vies, le rôle social des vêtements et l'hypocrisie de la société : "Le fait que la loi nous interdise d’être nu en public, c’est-à-dire d’évoluer dans l’état le plus primitif et naturel qui soit, cela me rend folle, explique-t-elle ; la nudité n’a jamais tué personne. Ce n’est pas le cas des armes à feu qui, elles, sont autorisées aux États-Unis. Dans ce pays, posséder un pistolet est bien plus acceptable que d’être nu en dehors de sa salle de bain !"

Auto-portraits

C'est sans vulgarité (à chacun de juger) et même parfois avec humour que la photographe et artiste de 27 ans s'est ainsi mise en scène et photographiée entre 2009 et 2014 dans des situations aussi amusantes qu'inattendues : dans une boutique de hot dogs, dans le métro, en faisant la manche, en shoppant, en déneigeant le trottoir ou encore en sortant d'un taxi (cliquez sur la flèche à droite de la photo pour découvrir le diaporama).

Style guérilla

"La plupart du temps, je fais ça complètement dans un style guérilla, a-elle expliqué à Paris Match ; je ne demande aucune permission... mais je dois être très rapide. Je dois demander la permission seulement dans les cas où je suis dans un espace privé. La majorité des gens sont très cool et me laissent faire, c’est New York, ils voient plein de choses étranges tous les jours..." Et si un ouvrage rassemblant toutes ces "choses étranges" vous intéresse, sachez que le livre d'Erica Simone Nue York : Self-portraits of a Bare Urban Citizen est disponible sur son site internet.

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La photographie possède un pouvoir fascinant : celui de capturer un instant et de le figer pour l’éternité. Elle raconte des histoires, qu’elles soient personnelles ou collectives, qui traversent le temps et façonnent notre passé, notre présent et notre futur. C’est pourquoi les albums de famille jouent un rôle si important dans la construction de nos souvenirs. Mais avec l’avènement de l’intelligence artificielle générative, capable de créer des images de plus en plus proches de la réalité, une question se pose : comment cette technologie va-t-elle influencer notre mythologie familiale ? Serge Tisseron, psychiatre et docteur en psychologie, explore depuis longtemps nos relations avec les technologies. En cherchant à recréer une photographie de son enfance, il s’est intéressé aux liens entre mémoire, photographie et intelligence artificielle. Il revient sur l’origine de son livre "Le jour où j’ai tué mon frère - Quand l’IA fabrique la photographie de nos souvenirs", publié aux Éditions Lamaindonne.
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