Le réseau social qui rend le plus heureux est...

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    Entretenir sa réputation sur Facebook serait, selon les utilisateurs, trop contraignant et bien moins gratifiant que les "snaps" éphémères disparaissant au bout de 10 secondes de Snapchat. (Pixabay/LoggaWiggler)
  • La réponse est Snapchat, la plateforme d'échange de messages éphémères 

    154 étudiants se sont prêtés au jeu de l'étude menée par des chercheurs de l'université du Michigan, et ont répondu six fois par jour et durant deux semaines à un questionnaire qui leur était envoyé de façon aléatoire. Il ressort de cette enquête que Snapchat serait le réseau social qui rendrait le plus heureux, loin devant Facebook, Twitter ou encore Instagram.

    Comme un tête à tête

    La raison ? Selon les chercheurs, les interactions sur Snapchat seraient associées à des émotions plus positives que sur Facebook ou sur les autres réseaux sociaux. Et ils vont même plus loin, précisant que la communication en tête à tête serait la seule interaction qui rendrait plus heureux qu'un échange via Snapchat.

    "Snapchat est généralement utilisé pour communiquer spontanément avec des amis proches d’une manière nouvelle et souvent plus agréable, explique Joseph Bayer, chercheur à l'université du Michigan ; Depuis que Facebook est devenu un espace de partage conçu pour les grands moments tels que les naissances, les remises de diplôme et les anniversaires, Snapchat semble offrir aux utilisateurs un espace distinct pour partager les petits moments".

    Rien n'est archivé

    Pour ceux qui l'ignorent encore, Snapchat se distingue des autres réseaux sociaux par le caractère éphémère des messages que l'on s'y échange, une particularité notamment très appréciée des amateurs de sextos, friands de l'application. Et comme les photos échangées n'y sont pas archivées (les "snaps" disparaissent au bout de 10 secondes), les utilisateurs de Snapchat se sentiraient bien plus libres d'y partager des photos, même moches ou excentriques, éprouvant donc moins le besoin d'y contrôler leur image. 

    Rappelons qu'une étude menée par l'université de Houston a révélé cette année que la quantité de temps passé par une personne sur Facebook serait généralement proportionnel au sentiment dépressif qui l'habiterait.

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