Paris : une carte interactive pour connaître l'histoire du nom des rues de la ville

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    La carte interactive compte plus de 3 000 rues, 500 places, 400 voies et 300 avenues. (DR)
  • Saviez-vous que la rue du Cherche-Midi tient son nom de "Chasse-Midy" en raison d'un cadran solaire autrefois dessiné sur une enseigne de la rue ?

    Si l'open data ne parle pas encore à tout le monde, voici un projet qui permettra à chacun de se rendre compte de ce qu'on peut faire des données publiques. On le doit à Guillaume Derolez, un ingénieur de Google, qui a créé Paristique.fr, une carte interactive de la ville de Paris rassemblant le nom des rues, leur date de création et l'origine de leur nom. En plus d'être chronophage, sa consultation est entièrement gratuite, et il suffit de cliquer sur n'importe quelle rue pour connaître son origine.

    La rue Poil au c...

    Signalée par LeMonde.fr, cette carte vous permettra par exemple d'apprendre que la rue Pierre au Lard (4ème arrondissement) n'a rien à voir avec la poitrine de porc, mais tient son nom de Pierre Oilart, un bourgeois qui habitait cette voie au 13ème siècle ; que la rue du Poteau (18ème arrondissement) porte ce nom à cause d'un poteau de justice élevé sur la route de Saint-Ouen ; ou encore que la rue du Pélican (1er arrondissement) ne vient pas du bel oiseau au long bec mais de "Poil au c...", le nom qu'elle portait au 14ème siècle en raison des nombreuses prostituées qui l'habitaient. 

    Open data

    Certes, le design de la carte manque cruellement de modernité. Mais la promesse est celle-ci : ici, vous trouverez de l'histoire et du Paris typique. Du vrai. Car c'est à partir des données disponibles sur le site de la politique open data de la ville de Paris, ParisData, que la carte a pu être créée. Ces données ont été publiées sous licence ODbL (Open Database Licence) de l'Open Knowledge Foundation, avec l'aide de la communauté de l'Open Data française

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    La photographie possède un pouvoir fascinant : celui de capturer un instant et de le figer pour l’éternité. Elle raconte des histoires, qu’elles soient personnelles ou collectives, qui traversent le temps et façonnent notre passé, notre présent et notre futur. C’est pourquoi les albums de famille jouent un rôle si important dans la construction de nos souvenirs. Mais avec l’avènement de l’intelligence artificielle générative, capable de créer des images de plus en plus proches de la réalité, une question se pose : comment cette technologie va-t-elle influencer notre mythologie familiale ? Serge Tisseron, psychiatre et docteur en psychologie, explore depuis longtemps nos relations avec les technologies. En cherchant à recréer une photographie de son enfance, il s’est intéressé aux liens entre mémoire, photographie et intelligence artificielle. Il revient sur l’origine de son livre "Le jour où j’ai tué mon frère - Quand l’IA fabrique la photographie de nos souvenirs", publié aux Éditions Lamaindonne.

    Serda Formations Data 2023