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eFutura rejoint la Commission Intelligence artificielle de l'Afnor 

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    Une proposition de règlement de l'IA a été adoptée par la Commission européenne en 2021 (Geralt)
  • L'association aidera la Commission IA de l'Afnor à encadrer légalement l'intelligence artificielle et certifier "une IA digne de confiance".

    Bien connue des acteurs de la gestion de contenus, l'association eFutura aidera la Commission IA de l'Afnor pour encadrer légalement l'intelligence artificielle et certifier une IA digne de confiance. L'association, qui regroupe de nombreuses entreprises évoluant dans le secteur de la transition numérique, est engagée au sein de la Commission IA de l'Afnor pour contribuer à la démarche de normalisation.

    L'Afnor est vu confier par le gouvernement français le pilotage de la normalisation de l'AI Act, premier système de certification de l'intelligence artificielle émanant de la législation européenne dans une démarche visant à certifier une "IA digne de confiance". L'AI Act a pour objectif de mettre en place des règles uniformes pour les 27 pays membres de l'Union Européenne.

    Interdiction des IA présentant "un risque inacceptable"

    Le 21 avril 2021, la Commission Européenne avait présenté une proposition de règlement sur l'intelligence artificielle (IA Act). Ce règlement a notamment vocation à séparer le bon grain de l'ivraie. Certains types d'IA présentant "un risque inacceptable" (Article 5) sont ainsi prohibés par principe : utilisation des techniques de manipulation subliminale des personnes, exploitation des vulnérabilités de groupes sensibles, création de systèmes de notation généralisée des populations, identification biométrique à distance en temps réel dans des espaces accessibles au public à des fins de maintien de l'ordre.

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    La mise à disposition des décisions de justice en Open Data a vu le jour grâce à la loi pour une République numérique votée en 2016. Les articles 20 et 21 prévoient la mise en open data des quatre millions de décisions de justice produites chaque année par les tribunaux français. Camille Girard-Chanudet est chercheuse en sociologie au sein du Centre d’étude des mouvements sociaux. En 2023, elle a soutenu une thèse devant l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) : "La justice algorithmique en chantier, sociologie du travail et des infrastructures de l’intelligence artificielle". Dans ce cadre elle a rencontré les équipes de la Cour de cassation qui procèdent à l’anonymisation des décisions de justice.