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À son tour, le monde des archives se met à rêver d’intelligence artificielle. Au Service interministériel des archives de France (Siaf) bien sûr, mais également dans les laboratoires de recherche européens et dans quelques services d’archives départementales.
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Socface : des technologies de traitement d'archives à grande échelle
Au Service interministériel des archives de France, le projet Socface réunit des archivistes, des démographes, des économistes, des historiens et des informaticiens. Ces différents métiers travaillent ensemble pour mettre au point des technologies de traitement à grande échelle de vastes séries de documents historiques. Notamment les vingt recensements de la population menés entre 1836 et 1936.
Objectif : étudier les changements de la société française sur un siècle grâce à l'exploitation d'une source décrivant précisément la population française.
Après avoir été numérisés, les recensements seront transcrits automatiquement et analysés pour constituer une base de données de plusieurs millions d'individus. Résultat : le public pourra effectuer des recherches nominatives ponctuelles.
Les chercheurs, quant à eux, seront en mesure de mener des études en histoire économique, démographique ou sociale. Très concrètement, ils pourront s’appuyer sur des archives pour étudier les évolutions du marché du travail, des mobilités ou des inégalités.
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L’intelligence artificielle n’est pas encore l’outil miracle
