"Diplomatie", le nouveau portail de gestion de connaissances du Quai d'Orsay

Le ministère des Affaires étrangères à Paris, côté jardin. MAE/N.Chabard

 

Le ministère des Affaires étrangères souhaite fusionner ses flux documentaires diplomatiques dans un portail unique.

Avec plus de 170 ambassades sur les cinq continents, la France dispose de l'un des trois premiers réseaux diplomatiques du monde. Le ministère des Affaires étrangères emploie près de 15 000 personnes, en France comme à l'étranger, qui sont autant de producteurs de documents. Afin de fluidifier cette gestion documentaire, le Quai d'Orsay travaille à la création prochaine d'un portail interministériel de la correspondance diplomatique.

Baptisé "Diplomatie", l'outil permettra de fusionner dans un outil unique les multiples échanges entre les acteurs de la politique étrangère française : courriel, télégramme diplomatique, note diplomatique... Il remplira les fonctions de gestion électronique de documents (Ged) et de réseau social professionnel. "Le portail hiérarchise l'information diplomatique et donnera aux décideurs une information pertinente et rapide, en différenciant nettement les correspondances pour l'action et les différents types de documents" se réjouit-on au Quai d'Orsay.

Politique d'ouverture inédite

Développé autour de logiciels libres, "Diplomatie" a été conçu à la lumière d'une politique d'ouverture inédite pour une administration régalienne comme le ministère des Affaires étrangères : les entreprises qui seront invités pourront accéder à une partie de la correspondance diplomatique... Mais le Quai d'Orsay se veut rassurant : le portail "Diplomatie" intègre des solutions matérielles et logicielles qui ont  été validées par l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (ANSSI).

 

Les podcasts d'Archimag
Saison 2, Ép. 5 - Archimag Podcast vous propose d'aller à la rencontre de Christine Bard. Historienne, spécialiste de l'histoire des femmes, du genre, du féminisme et de l'antiféminisme, elle a codirigé l'ouvrage "Les féministes et leurs archives". Elle préside aussi l'association Archives du féminisme et copréside l'AféMuse, l'Association pour un musée des féminismes. Elle revient sur la notion d'archives des féminismes, mais aussi sur le fonctionnement du Centre des archives d'Angers et la genèse du futur musée.