IdeXlab : une nouvelle plateforme d’intermédiation au service de l’innovation

Le niveau de performance de l'expert ou encore les questions de propriétés intellectuelles peuvent être précisés dans la question posée par l'entreprise. DR

 

La plateforme d’intermédiation IdeXlab met le décloisonnement des compétences et la transdisciplinarité au service de l’innovation en permettant la mise en relation d’organisations et d’entreprises avec des millions d’experts, pour des besoins ponctuels.

Imaginez un vivier potentiel de 5 millions d’experts pouvant être consultés en temps réel sur n’importe quelle question scientifique ou technique. C’est le principe de la nouvelle plateforme d’intermédiation d’Idexlab, une jeune société dédiée à l’Open innovation hébergée par Paris Incubateurs. Depuis 2011, ideXlab souhaite permettre aux entreprises de toutes tailles d’accélérer leur potentiel d’innovation en les mettant en relation avec des experts qualifiés (chercheurs, universitaires, spécialistes) couvrant de multiples domaines (sciences de l’ingénieur, physique, chimie, économies ou encore sciences sociales).

Intérêt commun

C’est grâce à leur présence sur le web (réseaux sociaux, publications, brevets, etc) que ces experts - personnes physiques ou organisations réparties dans le monde entier - sont identifiés par le moteur de recherche d’ideXlab en fonction de la question posée : "optimisation de la répartition du champ électrique dans un diélectrique organique", "nouveau design d’antenne pour les téléphones" ou encore un "système de mesure de distance encore deux véhicules circulant sur une même voie" sont des exemples de problématiques posées sur la plateforme ; c’est l’élaboration de tags précis qui permet ensuite d’identifier un petit groupe d’experts pouvant potentiellement y répondre. La plateforme se charge ensuite de les contacter, s’affranchissant ainsi des frontières organisationnelles et sectorielles : un échange anonyme d’informations s’établit alors, permettant à chacune des parties de trouver un intérêt commun dans cette collaboration. L’identité de chacun n’est dévoilée qu’une fois l’accord trouvé. En outre, la plateforme permet d’accéder plusieurs dizaines de millions de publications scientifiques et brevets, la plupart de ces documents étant en Open Access.

 

Les podcasts d'Archimag
La mise à disposition des décisions de justice en Open Data a vu le jour grâce à la loi pour une République numérique votée en 2016. Les articles 20 et 21 prévoient la mise en open data des quatre millions de décisions de justice produites chaque année par les tribunaux français. Camille Girard-Chanudet est chercheuse en sociologie au sein du Centre d’étude des mouvements sociaux. En 2023, elle a soutenu une thèse devant l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) : "La justice algorithmique en chantier, sociologie du travail et des infrastructures de l’intelligence artificielle". Dans ce cadre elle a rencontré les équipes de la Cour de cassation qui procèdent à l’anonymisation des décisions de justice.