Mémoire des Hommes : un nouveau site pour les archives militaires

Mémoire des Hommes a enregistré 11 millions de connexions depuis 2003 Mémoire des Hommes

 

Les différentes bases de données peuvent désormais être interrogées en une seule fois.

Dix ans après sa création, le site Mémoire des hommes vient de procéder à une refonte de son interface et à une amélioration de ses fonctionnalités. Cette refonte intervient alors que la France lance les commémorations du centenaire de la Première guerre mondiale et permet au site d'offrir un accès élargi à de nouvelles ressources documentaires : catalogue des historiques réglementaires des unités engagées entre 1914 et 1918, base "Sépultures de guerres"...

Mais c'est surtout du côté des outils de recherche que le nouveau site apporte des nouveautés notables. Il est désormais possible d'interroger en une seule fois l'ensemble des bases nominatives ainsi que la base des unités engagées dans la Première guerre mondiale et la base des soldats tués sur les théâtres d'opérations extérieurs entre 1905 et 1962.

Espace personnel 

Mémoire des Hommes met également à disposition des internautes un espace personnel permettant de stocker l'historique des recherches effectuées, les liens permanents vers les fiches nominatives et les images ainsi qu'une visionneuse de documents numérisés.

Depuis sa création en 2003, Mémoire du Monde a enregistré près de 11 millions de connexions soit une moyenne mensuelle de 130 000 connexions. 4 millions de pages issues des Journaux des Marches et des Opérations ont été consultées ainsi que 900 000 fiches individuelles.

 

 

Les podcasts d'Archimag
La mise à disposition des décisions de justice en Open Data a vu le jour grâce à la loi pour une République numérique votée en 2016. Les articles 20 et 21 prévoient la mise en open data des quatre millions de décisions de justice produites chaque année par les tribunaux français. Camille Girard-Chanudet est chercheuse en sociologie au sein du Centre d’étude des mouvements sociaux. En 2023, elle a soutenu une thèse devant l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) : "La justice algorithmique en chantier, sociologie du travail et des infrastructures de l’intelligence artificielle". Dans ce cadre elle a rencontré les équipes de la Cour de cassation qui procèdent à l’anonymisation des décisions de justice.